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samedi 29 septembre 2012

Le horse-ball

Et non, ce n'est pas un titre choc, c'est bien un vrai sport dont je vais parler ici, le horse-ball en l'occurrence. Vous connaissez le Quidditch ? Sport imaginé par J. K. Rowling dans la saga Harry Potter. Hé bien on n'est pas très loin. Vous enlevez le Vif d'or et les Cognards, il reste le Souaffle, balle pas très ronde, facilitant la prise en main. Sur les trois goals du Quidditch (les panneaux de basket verticaux) vous n'en laissez qu'un seul et vous lui ajoutez un filet. Enfin, remplacez les balais volants par des chevaux. Voilà, vous avez du horse-ball, ou presque (du moins si vous connaissez Harry Potter et que vous avez suivi ce que j'ai dit). 

Voilà comment on marque. Comme au basket mais en vertical !
Petit bout d'histoire

Le Horse-Ball tient ses origines du Bouzkachi, jeu pratiqué par les Afghans. L'activité séparait deux équipes qui devaient « s'arracher le cadavre d'une chèvre décapitée ». On suppose également que le Horse-Ball aurait des liens avec le Pato argentin. Ce sport, réputé dangereux, consistait à tirer sur un sac en cuir contenant un canard. L'équipe qui n'avait pas réussi à attraper le canard, devait courir après l'adversaire pour tenter de soutirer le petit animal. Le Pato argentin est interdit en 1882 mais refait rapidement son apparition en France grâce au Capitaine Clave qui en change les règles. Dès lors, nait le Horse-Ball.

A ce jour, huit nations participent aux Championnats d'Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Portugal. Cette discipline mixte s'inspire d'abord du basket-ball, dont on retrouve l'adresse et la rapidité du mouvement de la balle, ensuite du rugby pour sa vivacité et son jeu de passes, et enfin de la voltige qui procure équilibre et agilité. Le règlement est sévère quant au respect du cheval (contrôle et présence vétérinaire avant et pendant les rencontres). Il est conçu afin de garantir un maximum de sécurité aux cavaliers et à leurs chevaux.

Presque trop facile de ramasser la balle grâce aux sangles...
Le jeu

Un match dure 20 minutes soit deux périodes de 10 minutes, séparées d'une mi-temps de 4 minutes. Deux équipes de 6 cavaliers  (dont 4 sur le terrain et 2 réservistes) s'affrontent. Après avoir effectué au moins trois passes entre trois cavaliers différents de la même équipe, ils vont tenter de lancer la balle dans le goal adverse situé à l'extrémité du terrain (qui mesure au minimum 60 m x 20 m). Le ballon est muni de six anses de cuir qui permettent le ramassage sans mettre pied à terre. La balle doit impérativement se ramasser en mouvement  et ne peut être tenue en mains plus de 10 secondes par un même cavalier.

Les cavaliers ayant souvent les deux mains occupées par le ballon, le cheval dispose d'une grande liberté d'action, et son dressage (en plus du dressage traditionnel visant à accroître sa mobilité) inclut l'intégration d'automatismes, notamment sur les marquages et les trajectoires. D'ailleurs, les chevaux apprécient souvent cette discipline en raison de la liberté relative qui leur est accordée, ainsi que du contact avec des congénères, qui permet de satisfaire leur instinct grégaire.
Et voici comment se déroule un match :

Les informations de cet article (historique et jeu) proviennent du site de la fédération belge de horse-ball.

mardi 25 septembre 2012

Une bière à 100.000€

Domagoj Vida, pris par la patrouille
Les temps changent, c'est ce que doit se dire aujourd'hui Domagoj Vida, un joueur du Dynamo Zagreb, également international croate. Le jeune footballeur a voulu se faire plaisir en s'ouvrant une petite canette de bière dans le car qui amenait l'équipe à Vrsar (dans l'ouest de la Croatie) pour y disputer un match de la Coupe nationale. Cela n'a pas plu au coach qui a décidé de faire sortir le joueur du car, alors qu'ils n'avaient pas encore quitté Zagreb. Le club a précisé sur son site internet que le joueur avait été puni pour son comportement non sportif. Une punition de 100.000€, soit un quart de son salaire annuel... Ça fait cher le houblon. Pour le même prix il aurait pu s'enfiler plus de 50.000 pintes croates...

Cette nouvelle sanction illustre la détermination du Dinamo Zagreb de ne plus tolérer les débauches de ses joueurs. Début août, Jorge Sammir Campos a été sanctionné par deux amendes d'un montant total de 270.000 euros et Nikola Pokrivac de 20.000 euros pour des sorties nocturnes bien arrosées, quelques jours avant un match important contre la formation moldave de Sheriff Tiraspol, comptant pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions.

Je le disais au début de cet article, les temps changent. En 1979, Willie Johnston, ancien joueur de football écossais, qui après avoir joué huit ans pour les Rangers et sept ans pour WBA, s'envole pour Vancouver et le championnat nord-américain de l'époque : la NASL (devenue aujourd'hui MLS). Avant de tirer un corner, l’Écossais profite pour prendre une lampée dans une bière tendue par un spectateur, ce qui amène un but ! Il s'agit évidemment d'un autre temps et d'un autre football, mais comme quoi, il y a 30 ans, boire de la bière sur le terrain était folklo quand aujourd'hui s'ouvrir une canette dans un car à l'abri des caméras est considéré comme non-sportif... 


Merci à Gradins & Buvettes pour la vidéo.

Colsaerts à la Ryder Cup

Ce week-end aura lieu la désormais presque mythique Ryder Cup. Un match de trois jours entre 12 des meilleurs golfeurs européens et 12 des meilleurs golfeurs américains. Parmi les douze golfeurs européens, on retrouve le Belge Nicolas Colsaerts. Et pour cette 39e édition de la Ryder Cup, on retrouve donc un golfeur Belge, pour la première fois de l'histoire de cette compétition. Choisi par le capitaine de l'équipe pour faire partie des 12, il doit sa sélection à son parcours récent. Retour sur la dernière année et demie de Colsaerts.

En 2011, première victoire sur le circuit européen, en Chine
A bientôt 30 ans, Nicolas Colsaerts, compte déjà plus de douze années chez les pros. Le Bruxellois passe ses dix premières années à jongler entre le circuit européen et le challenge tour. Inconstant, il connait de nombreux hauts et bas. Cependant il s'accroche, et ça paie. Après deux victoires en 2009 sur des tournois mineurs du Challenge Tour, il se révèle réellement en avril 2011. C'est là qu'il prend conscience certainement, qu'il peut lui aussi gagner. En effet, il remporte son premier tournoi sur le circuit européen : le Volvo China Open. Première victoire d'un Belge depuis 37 ans ! Autant dire qu'il confirme enfin les espoirs de victoire sur lesquels comptait le petit monde belge du golf. Sur une lancée positive, il confirme au Volvo Match Play Championship en terminant troisième de l'épreuve. Cette année 2011 est très bonne pour le golfeur belge, mais rien comparé à 2012.

2012 verra la "consécration" de Nicolas Colsaerts. En effet, bien qu'il finisse deuxième du China Open, manquant donc de peu le doublé, il remporte, face à Graeme McDowell, le Championnat du monde de Match Play, ce qui reste à ce jour sa plus grande victoire. Celle-ci, réalisée le 20 mai 2012, lui ouvre les portes de l'US Open, en juin, et du British Open, en juillet. A l'Open américain, il passe le cut et grimpe à la 27e place. Il passe également le cut à l'Open britannique, et tutoie même la tête. Il finira finalement dans le Top 10, en septième place. Autant dire, une énorme performance. 

C'est certainement ces bons résultats, combinés aux onze Top 10 réalisés sur cette saison 2012 (pour 5 en 2011), qui ont poussé le capitaine de l'équipe européenne, Jose Maria Olazabal, à le sélectionner pour la Ryder Cup. Sorte de Coupe du monde du golf, si Colsaerts n'est pas certain de jouer les deux premiers jours, il jouera de toute façon le dernier jour. Nul doute que l'expérience qu'il y emmagasinera le rendra encore plus fort, pour peut-être faire une saison 2013 meilleure encore que cette année 2012, et peut-être rêver d'un titre en Grand Chelem !

Le Bruxellois est désormais, plus que jamais, tourné vers l'avenir

dimanche 23 septembre 2012

Singapour ou la F1 de nuit

Après le Bahreïn qui a construit son circuit au milieu du désert, on a droit au Grand Prix de Singapour, depuis 2008, qui est le seul à avoir lieu intégralement de nuit. On a le Grand Prix d'Abu Dhabi, qui lui commence durant la journée et se finit durant la soirée, éclairé alors par des lampadaires. Mais à Singapour, c'est bien différent : tout est fait de nuit, et l'entièreté du tracé est cerné de lampadaires. 

Tracé du circuit urbain de Singapour
En effet, tout au long des 5,073km du tracé, on retrouve des projecteurs. Il y en a en tout 1500, placés à 10m au-dessus de la piste et espacés chacun de quatre mètres. Et pour être certains que tout soit allumé en même temps, le circuit est divisé en douze secteurs. Chacun de ces secteurs est alimenté par deux générateurs, qui fonctionnent à 50% de leur capacité. Du coup, si l'un des deux tombe en panne, l'autre peut tourner à 100% sans que cela n'entraine de problème d'éclairage. 

La puissance de l'éclairage est 4x plus puissant que pour un stade de football. Les générateurs produisent pas moins de 3,5 MegaWatt, soit le poduction nécessaire d'électricité pour une ville de 8000 habitants. Le résultat est assez surprenant et selon certains on y voit presque comme en plein jours. Il n'empêche que les pilotes choisissent des visières moins fumées que d'habitude.

Le circuit, de nuit
Si cela peut paraitre sympathique, atypique et finalement cela fait le charme de la course, on peut néanmoins se demander à quoi pensent les grands décideurs de la FIA et de la FOA (Bernie Ecclestone en tête). Dans un contexte de crise économique et environnementale mondiale, ce n'est pas en agissant de la sorte que le sport automobile et la F1 en particulier, pourra redorer son image de pollueur, malgré l'émergence de l'idée de plafonner les budgets des écuries. 

Les écolos de tous poils seront en outre encore plus hérissés de savoir que ça n'a pas l'air de trop tracasser Singapour et Bernie Ecclestone, qui viennent de prolonger la présence de la F1 sur l'île jusqu'en 2017.

samedi 22 septembre 2012

La NBA pour les nuls

Je vous avais expliqué dans un précédent article comment fonctionnait une saison en NFL. Voyons maintenant pour la NBA. Qu'est-ce qu'il y a de particulier en NBA ? Le championnat de basket aux États-Unis connait deux temps. Il y a premièrement la saison régulière et ensuite les play-offs. Vous vous êtes peut-être déjà demandé comment faisaient les Kobe Bryant (LA Lakers), LeBron James (Miami Heat) et autres Derrick Rose (Chicago Bulls) pour arriver à tenir le rythme des matchs imposés par le calendrier NBA? Car oui, ces sportifs ont une saison régulière de 82 matchs. On est loin du rythme imposé dans le basket européen (il y a par exemple seulement 34 matchs pour une saison régulière dans le championnat français). Ce nombre à peine croyable de matchs permet de mieux comprendre pourquoi on peut voir jouer certaines équipes deux à trois fois sur une semaine. 

Alors comment se décortique une saison pour une équipe ? Tout d'abord, il faut savoir qu'en NBA, il y a trente équipes, ou franchises, qui sont réparties dans deux conférences de quinze franchises : la conférence Ouest et la Conférence Est. Elles sont toutes les deux divisées en trois divisions, dans lesquelles évoluent chaque fois cinq équipes.

Mais comment arrive-t-on à un nombre si important de matchs au terme d'une saison régulière? C'est assez simple. Les adversaires affrontés dépendent de la division dans laquelle l'équipe se trouve. En effet, chaque équipe doit disputer en saison régulière 4 rencontres contre les équipes de sa division (16 matchs), 3 rencontres contre chaque équipe des autres divisions de la même Conférence (30 matchs), et 2 contre chaque équipe de l'autre Conférence (30 matchs). Ce qui porte le total à 76 matchs. Les 6 matchs restant représenteront un match supplémentaire a jouer contre une équipe de leur conférence (mais hors de leur division). A noter que le calendrier ne respecte pas vraiment de logique, un soir une équipe peut allez affronter Miami et le lendemain Los Angeles.

Prenons l’exemple des New York Knicks. Dans une saison, ils affronteront à quatre reprises les équipes de leur division (atlantique) en l’occurrence Philadelphie, Boston, Brooklyn (anciennement New Jersey) et Toronto, ce qui nous fait déjà 16 matchs. Ils affronteront à 3 reprises les autres équipes de leur conférence (Est) ce qui porte le total à 46. Ils affronteront à 2 reprises les équipes de la conférence Ouest, ce qui porte le total à 76. Enfin, ils joueront leur six derniers matchs contre des équipes de la conférence Est, exceptées les équipes de la division atlantique puisqu'ils en font partie.

Après la phase classique, qui dure généralement de fin octobre à mi-avril, on assiste de la deuxième partie du mois d'avril à début juin, aux play-offs. Au cours de cette partie de championnat, les franchises qui se qualifient jusqu'à la finale (comme les Miami Heat l'an dernier, et tenants du titre), la saison peut encore se rallonger pour un maximum de 28 matchs. Un joueur peut donc, s'il ne se blesse jamais, disputer de 82 à 110 rencontres sur une saison. Celle-ci commencera d'ailleurs le 30 octobre 2012, cette année. Encore seulement un peu plus d'un mois à attendre avant de revoir les parquets américains.

Le 30 octobre ce sera le retour des stars NBA sur les parquets. Qui succédera aux Heat? Réponse en juin 2013 !

lundi 17 septembre 2012

The Dean's Blue Hole et Guillaume Néry

Littéralement : le trou bleu de Dean. Alors vous allez me demander directement : "Mais qu'est-ce qu'un trou bleu?"... Une fois n'est pas coutume, je parlerai un peu géologie avant d'expliquer pourquoi je parle de ça. Alors un trou bleu, c'est assez simple en fait : un trou bleu (Blue hole en anglais) est une grotte sous-marine.
Généralement circulaires, aux parois abruptes, ils doivent leur nom au fort contraste entre le bleu foncé dû à la profondeur et le bleu turquoise des rochers et autres récifs alentours. 


Les trous bleus se sont formés pendant la précédente glaciation, quand le niveau de la mer était une centaine de mètres plus bas qu'à l'heure actuelle. Ces formations ont été soumises à l'altération chimique du calcaire principalement par l'eau de pluie, rendue acide par la végétation. Elle s’infiltra dans le sol, érodant et dissolvant le sous-sol et y creusant de vastes cavités souterraines. Par la suite, le plafond de ces cavités s'effondra, ce qui créa ces fameux gouffres, recouvertes ensuite par la mer lors de la fonte de la calotte glaciaire (et pour le coup, merci Wikipédia !)

Le Dean's Blue Hole
Le plus grand trou bleu du monde se situe aux Bahamas, dans la baie ouest de Clarence Town à Long Island. Le trou est à peu près circulaire en surface, le diamètre varie entre 25 et 35 mètres. Après une descente de 20 mètres, le trou se transforme en une caverne d'une centaine de mètres de diamètre. Son point le plus profond "culmine" à 202 mètres. En 1992 Jim King atteint le fond. Mais l'endroit est également prisé par les apnéistes de haut vol.

Guillaume Néry en pleine remontée
C'est justement ce qui a attiré le Français Guillaume Néry dans les Caraïbes. L'homme, trentenaire, est un apnéiste confirmé. Avec un record personnel à 117m de profondeur en apnée en poids constant avec palme. En apnée statique, il tient un  peu plus de 7 minutes sans respirer (loin cependant derrière le record du monde d'un autre Français, Stéphane Mifsud, qui a tenu 11 minutes et 35 secondes en 2009). Néry, homme de record, champion du monde de descente en poids constant en 2011, a décidé de s'offrir un saut en chute libre, et ce dans le fameux Dean's Blue Hole. Le court film qui en résulte est juste superbe, et a été filmé entièrement par Julie Gautier, elle aussi apnéiste. Le résultat : un saut digne des plus grands base jumper, dans un cadre magnifique.

Ou quand le sport extrême rencontre les plus beaux endroits sur Terre. 


Plus :
Interview de Néry dans Libé, LibéMarseille, Le Monde.
Le Blog de Guillaume Néry

dimanche 16 septembre 2012

La NFL pour les nuls

Ce week-end, c’est déjà la deuxième journée du championnat de football américain, un sport qui attire de plus en plus en Europe, surtout grâce à l’attrait de fin de saison du Superbowl : la fameuse finale sportive, mais aussi publicitaire et digne des plus grands shows. On l’a encore vu la saison passée, avec le concert de Madonna à la mi-temps. Elle a succédé aux Black Eyed Peas ou encore aux Rolling Stones. En bref, c’est du grandiose. Si ce match de prestige est devenu un de vos rendez-vous incontournables de l’année, mais que vous n’arrivez toujours pas à comprendre d’où vient ce sport, et comment fonctionne la NFL, voici un petit aide mémoire qui vous sera des plus utiles.

Alors tout d’abord pourquoi football ? Parce que le football, en Europe, on le connait assez bien et ça se joue avec les pieds et un ballon rond. Alors pourquoi les Américains ont piqué l’idée alors que ça n’a rien à voir ? Et bien justement ça n’a rien à voir. Là où la conception européenne du football  vient du pied, la conception américaine vient du ballon. En effet, ce ballon ovale mesure 30cm de hauteur, soit la taille d’un pied, d’un foot, d’où le football.

Les 32 franchises de NFL
Aux Etats-Unis, l’équivalent de la Ligue 1 est la NFL. Qui est l’égal de la NBA pour le basket, la MLB pour le baseball ou encore la MLS pour le … soccer ! La NFL, fondée en 1920, est aujourd’hui composée de 32 équipes. Cependant, comme pour les autres sports, il n’y a pas de système de montée ou descente de division. Ces 32 équipes sont divisées en deux Conférences : l’AFC (American Football Conference) et la NFC (National Football Conference). Les 16 équipes de chaque conférence sont elles-mêmes divisées en quatre groupes : Nord, Sud, Est et Ouest. La saison régulière est composée de 16 matchs, qui se jouent sur 17 semaines. Chaque équipe a donc une semaine de repos, et on se rend vite compte qu’en 16 matchs, une franchise ne rencontre pas toutes les autres franchises de la NFL. En effet, les organismes des joueurs sont tellement mis à l’épreuve que les faire jouer à la même périodicité que les joueurs de NBA, les blessures seraient encore plus nombreuses. 

Comment est fait le calendrier alors ? Une franchise rencontre deux fois chaque équipe de leur division (6matchs), une fois chaque équipe d’une division de la même conférence (4matchs), une fois chaque équipe d’une division de l’autre conférence (4 matchs), et enfin les deux équipes ayant finit à la même place que l’équipe dans les divisions de la conférence (hors celle choisie ci-dessus). Ce qui fait 16 matchs. 

Les franchises par Conférences et Divisions
 Après ces 16 matchs, on passe de la saison régulière aux play-offs. Sont donc qualifiés pour la suite des évènements, pour chaque conférence : les premiers de chaque division des deux conférences, ainsi que les 2 meilleurs deuxièmes. Cela fait donc, en tout six équipes par conférences. Celles-ci sont classées de #1 à #6. Pour le premier tour des play-offs, le #6 se déplace chez le #3, le #5 chez le #4, #1 et #2 se reposent. C’est ce qu’on appelle le Wild Card Round. Au second tour, appelé le Divisonal Round, les deux vainqueurs (6-3 et 5-4) se déplace chez les #1 et #2. Ensuite, on assiste aux finales de conférences, qui se jouent entre les deux dernières équipes de chaques conférences. Ce sont les finales AFC et NFC. 

Les deux franchises qui remportent la finale de leur conférence accèdent au plus grand événement annuel aux Etats-Unis : le Super Bowl, qui a lieu en général début février. Même si c’est un sport de phases arrêtées, le football américain n’en reste pas moins un sport spectaculaire, à découvrir. Pour des vidéos, ou des infos sur les franchises : www.nfl.com.

Ça c’est pour le fonctionnement du championnat. Les règles, c’est autre chose, mais cette vidéo peut vous donner un avant-goût et un peu mieux comprendre ce sport.