Quelle nuit ! Quelle épopée ! Cette nuit avait lieu le Superbowl depuis la Nouvelles-Orléans. Autant dire que les States ont retenu leur souffle durant toute la soirée (la nuit en Europe). Dans l'antre magnifique des Saints, on a vu s'affronter les Baltimore Ravens (tombeur des Patriots en finale de conférence, et ça c'est bien triste) face aux San Francisco 49ers.
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The Brother Bowl ! |
Ce 47ème Superbowl avait également un petit nom (pour une fois) : le Brother Bowl. En effet, les deux coach principaux des deux équipes sont frères : Jim et John Harbaugh. Autant dire qu'à la fin du match l'ambiance dans la famille ne serait plus la même quelque soit l'équipe qui gagnait. Soit !
Après une première mi-temps à sens unique, ce sont les Ravens qui rentrent au vestiaire avec une avance assez confortable puisqu'ils mènent 21 à 6.
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Les Destiny's Child de retour |
Et puis là, le halftime show, avec Beyoncé. Pour tout dire j'ai quand même préféré Madonna l'année passée, mais il faut avouer que la copine de Jay-Z sait gérer son audience quand même. Et puis, point d'orgue du show, la recomposition des Destiny's Child. Revoir Kelly Rowland est toujours sympathique, et la troisième dont personne ne connait le nom (et qui ne chante pas beaucoup non plus) mais joue toujours aussi bien son rôle de troisième roue du vélo (après vérification, elle s'appelle Michelle Williams, j'irai dormir moins bête!).
Et puis, c'est la reprise. Pour enfoncer le clou, Kobe Jones se fait plaisir sur le kickoff return, avec un run de 109 yards (record dans l'histoire du Superbowl). Et après 12 secondes en deuxième mi-temps c'est déjà 28 - 6. Autant dire qu'à ce moment-là on se dit que la bande à Joe Flacco (Ravens) est bien partie pour soulever le trophée Vince Lombardi. Et là, c'est le drame : la moitié des lumières du Mercedes-Benz Superdome tombent en rade. On arrête le jeu, et les journalistes (aussi bien de la BBC que de CBS) évoquent déjà la possibilité de reporter le match. Mais impossible n'est pas américain et après 35 minutes d'interruption, on reprend le match.
C'est là que Colin Kaepernick et les siens (49ers) décident de se mettre en route. Après un touchdown, un sack et un fumble (le tout en moins de 6 minutes) ils reviennent à 28-23. Et là on se dit que l'exploit est possible. Le quatrième quart commence. Les kids de Baltimore (qui sont certainement soutenus par le Kid de Baltimore aka Michael Phelps) terminent un drive avec seulement un petit field goal. Sur le drive suivant c'est Kaerpernick qui prend ses responsabilités et inscrit le touchdown de tous les espoirs. Là-dessus, San Francisco décide de tenter la conversion à deux points, et c'est manqué. C'est donc 31-29.
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Joe Flacco : le MVP du Superbowl 2013 |
Un field goal des Ravens plus tard, il reste, aux nouveaux coéquipiers de Randy Moss (49ers) quatre minutes et l'obligation de marquer un touchdown pour espérer remporter le Superbowl. Manqué. Mais à 4 secondes de la fin un safety vient entretenir le suspens : c'est 34 - 31 pour les Ravens qui doivent punter. Tout repose donc désormais sur les épaules du punt returner de San Francisco. Mais ce dernier n'arrive pas à se faufiler dans les mailles des Ravens qui remportent donc ce 47ème Superbowl qui n'a vraiment pas manqué de spectacle ! Flacco (quarterback des Ravens) est élu MVP (Most Valuable Player) du match.
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