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vendredi 28 décembre 2012

Léo Messi au 91e ciel

Dans la planète foot, il est rare d'avoir des joueurs qui surclassent tous les autres, qui peuvent battre des records à la pelle. Mais Messi en est ! Et cette année 2012, il a inscrit plus de buts que n'importe qui, mais surtout plus que Gerd Muller qui en avait mis 85 en 1972. Autant dire que d'avoir battu ce record est un exploit et que celui-ci n'est pas près d'être battu ! Retour sur les buts du petit argentin : 


On notera que sur ses 91 buts, Lionel Messi a inscrit 22 doublés, 6 triplés, 2 quadruplés et un quintuplé mémorable contre le Bayer Leverkusen en Champion's League, le 7 mars 2012, lors de la victoire 7-1 par les Blaugrana en 1/8 de finale retour. On notera quand même les trois buts de la tête pour le prodige d'1,69m !


Et juste pour le plaisir, voici les 91 buts :

 

vendredi 14 décembre 2012

Le futur Usain Bolt ?

Oui oui, je sais, ce n'est jamais bon de comparer un jeune athlète à une star énorme, car c'est généralement comme ça qu'il ne le deviendra jamais. N'empêche, James Gallaugher, jeune australien de 12 ans, est "un monstre" et ce n'est pas moi qui le dit, c'est son entraineur ! Selon ce dernier, James sera le sprinter le plus rapide que l'Australie aura jamais connu !


Déjà repéré par Michael Jonhson qui le veut dans son académie, le jeune Australien est aussi scouté par les clubs de rugby de son pays ! Mais alors qu'est-ce qui le rend si spécial ? Hé bien, lors d'un 4x100m, il prend le relais avec plus de 20m de retard pour le dernier 100m et gagne quand même la course. Il réalise un temps de 11,72s, ce qui l'aurait qualifié (à 12 ans) pour les JO de 1896 ! Je conviens qu'il réalise ça avec un départ lancé, mais la performance est quand même à souligner.

Regardez plutôt !


mercredi 12 décembre 2012

Silent "Crazy" Night à l'Université de Taylor

Tous les ans, c'est devenu une tradition maintenant, le vendredi précédent la fin des examens de décembre, il y a un match de basket universitaire qui se tient à l'Université de Taylor (Indiana) aux États-Unis. Le fait n'est pas qu'il y ait un match de basket, puisqu'à ce moment la saison est déjà bien engagée. Ce qui est assez drôle par contre, c'est le public. Les joueurs des Taylor Trojans, évoluent pour ce match dans une salle pleine à craquer, et avec des gens déguisés un peu de toutes les manières possible. Il s'agit de ce qu'on appelle désormais le "Silent Night Game".

Le concept est assez simple : pas un bruit n'émane des supporters tant que leur équipe n'a pas marqué 10 points. Une fois ces dix points atteints, la folie s'empare du public. A la mi-temps, on en profite pour déconner encore un peu sur le parquet, et cette année c'est le Gangnam Style de Psy qui a été lancé par un jeune garçon avant d'être rejoint par Donald Duck et autres surprises du genre.

Avant la fin du match, le calme revient et le public, semblant en un coup se désintéresser totalement du match chante en chœur "Silent Night", qui en français est "Douce Nuit".

Le concept est assez sympa, et puis je trouve ça toujours impressionnant de voir le nombre de gens présents pour un match de basket universitaire, alors que chez nous il n'y a que les Diables Rouges qui permettent de remplir un stade entièrement !

Pour la petite histoire, Taylor a remporté le match 2012 (90-58) qui s'est déroulé vendredi passé.


jeudi 6 décembre 2012

Qui sera le plus mauvais club de Belgique ?

Ça pourrait être un titre pour une télé réalité, mais c'est le petit buzz qui secoue une (toute petite) partie de la toile belge en ce moment. En gros l'idée est simple : trouver les équipes les plus mauvaises. On part du principe que les divisions provinciales sont les moins bonnes et que parmi ces dites divisions, les 4ème division sont les plus mauvaises également... En fait après y'a l'ABSSA (pour les Belges) ou le foot de District comme on l'appelle en France.

Trois équipes belges sont donc en lice pour le moment : le JS Merdorp (Niveau Provincial Liège 4A), le Kanne VV (Niveau Provincial Limbourg 4D) et le JS Montigny-Landelies (Niveau Provincial Hainaut 4F). C'est le top 3 des équipes les plus mauvaises de Belgique, dans l'état actuel de la saison.

Alors analysons, ce Magnifique Top 3 ! 

Tout d'abord le JS Merdorp qui est antépénultième dans ce classement. Plus mauvais résultat de la saison un 17-0. Après 17 matchs de compétition, ils totalisent 17 défaites (mais aucun forfait), 10 buts marqués et 153 buts encaissés, soit une différence de -143. Ils ont une moyenne de 9 buts encaissés par match pour 0.58 buts marqués. Notons que faisant partie d'une division à 15 équipes, il reste à cette équipe 11 matchs à disputer.

Ensuite, le Kanne VV, qui a déjà joué 16 matchs pour tout autant de défaites (mais aucun forfait). Avec leur 12 buts marqués et les 157 encaissés, il affichent une différence de -145. En moyenne le club limbourgeois encaisse 9,81 buts par match et marque 0.75 but par match. Leur pire score de la saison était un cinglant 19-0. Notons quand même qu'un autre match s'est soldé sur un 19-2, c'est pas loin. Il reste au Kanne VV 18 rencontres pour remonter la pente ou glisser encore un peu plus...

Enfin le JS Montigny-Landelies, peut se targuer d'être pour l'instant le pire club de Belgique, mais on ne sait jamais. Un sursaut d'orgueil en deuxième partie de saison est toujours possible. Je m'explique : en 15 matchs, le club liégeois n'en a gagné aucun, comme les deux autres. Bon dernier de leur division, ils ont marqué 3 buts et en ont encaissé 180. Une différence énorme de -177 donc ... Et la pire prestation de la saison du club s'est soldée par un 31-1 ! Une bonne moyenne de 0.2 but marqué par match pour 12 encaissés. Autant dire qu'il reste 15 matchs au club pour battre des records de médiocrité ! Et encore, le club a déclaré trois fois forfait cette saison, on s'imagine ce que ça aurait pu être s'ils avaient disputé ces matchs ...

Vivement la fin de la saison pour savoir qui sera le plus mauvais, même si c'est vrai qu'on peut discuter sur le fait que les divisions ne sont pas les mêmes et qu'il peut y avoir des différences de niveau entre celles-ci. Du coup des Play-Off pourraient être envisageables (puisque l'URBSFA a l'air d'aimer ça), pour déterminer le plus mauvais !

Ces piètres résultats ont poussé un Facebookien a créer un groupe : "Supporter le plus mauvais club de Belgique". L'objectif est simple battre le record de spectateurs lors d'un match de 4e Provinviale... Quel club aura la chance d'avoir peut-être 1.500 supporters (nombre de membres actuellement dans le groupe).

Ça ne serait pas sans rappeler cette initiative de Rémy Gaillard. 


jeudi 25 octobre 2012

Le "Footbonaute", la machine à passe

Le football c'est de l'entrainement, on le sait. Pour arriver à faire ce que font des Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, il faut du talent, d'abord, mais aussi de l'entrainement. Mais finalement le plus important dans le foot, ça reste le jeu de passe, et il faut bien avouer que tous les joueurs pros ne peuvent se targuer d'avoir les stats d'un Xavi, avec un pourcentage de passes réussies sur un match toujours impressionnant. De nouveau, il n'y a pas de miracle, il faut s'entrainer à soigner ses passes, comme on dit, être précis en somme. Et c'est le Borussia Dortmund qui vient d'investir dans un système d'entrainement à la passe des plus perfectionné.

Un joueur dans un cercle, peut recevoir des balles de quatre côtés différents, et doit ensuite les 'passer' dans un endroit indiqué. Ça a pour effet de faire travailler plusieurs choses : la précision du joueur, sa vision globale d'un espace donné et enfin sa vitesse d'exécution. Bien évidemment on pourra dire que le joueur ne subit aucune pression défensive et que ça altère le réalisme de l'exercice. Néanmoins il faut bien avouer que ça permettrait à certains joueurs, dans certaines compétitions, comme la compétition belge par exemple, d'au moins pouvoir adresser des passes correctes, ce qui, en soi, n'est pas un luxe.

Pour mieux comprendre, here is the video ! 


Merci à S. J. pour l'idée

mercredi 24 octobre 2012

Armstrong

Non lui il n'est pas noir, c'est le blanc de peau, comme aurait pu dire Nougaro. Ce n'est pas non plus de celui qui a mis un petit pas pour l'homme sur la Lune dont je vais parler. Mais bien de celui qui a eu un cancer et qui s'en est remis ! Un homme comme tout le monde, en fait, puisqu'il n'a pas gagné de Tour de France et finalement comme beaucoup de gens... Oui, c'est vrai, il a été champion du monde, mais Boonen et Gilbert l'ont fait aussi, c'est direct moins exceptionnel que Merckx qui a mis son nom cinq fois au palmarès du Tour !

2005, Armstrong avait 7 Tours de France. En 2012 il a tout perdu
Et oui Lance au bras fort, pris par la patrouille. Tout le monde en parle depuis maintenant fin août, depuis que l'USADA a remis un rapport basé sur les témoignages des anciens coéquipiers de l'Américain. Et là-dessus l'UCI en remet une couche, en lui retirant les sept Tours qu'il a gagné. Alors est-ce que c'est bien ? A priori oui, ça montre que personne n'est impunissable en ce bas monde. Cependant quelque chose me chagrine : finalement Lance n'a jamais été pris réellement, tous ses tests sanguins pendant sept ans n'ont jamais dit clairement qu'il s'était dopé. 

Mais en fait, tout le monde le savait, puisque tout le monde se dopait, mais au final c'était bien mieux de se voiler la face. Enfin bon, on va quand même lui retirer ses sept tours. Mais alors, que faire ? Faut-il mettre les seconds en première place ? Comme ça a été le cas avec Contador et Schleck ? Mouais pas convaincu que la redistribution des podiums du Tour de France de 1999 à 2005 soit une bonne idée ! La tâche paraît compliquée, et ressemble à un véritable casse-tête pour désigner vainqueur un coureur vierge de toute accusation de dopage... En 1999, le deuxième du Tour de France est le Suisse Alex Zülle. Impliqué dans l'affaire Festina l'année précédente, il avoue s'être dopé et sera suspendu sept mois. L'Allemand Jan Ullrich (deuxième en 2000, 2001 et 2003), l'Espagnol Joseba Beloki (deuxième en 2002) et l'Ialien Ivan Basso (deuxième en 2005) ont tous été sanctionnés pour avoir été mêlés à l'affaire Puerto, vaste scandale de dopage mis au jour en 2006. Seul Andreas Klöden, deuxième en 2004, n'a jamais été pris par la patrouille même si plusieurs de ses coéquipiers l'ont accusé d'avoir procédé à des transfusions sanguines durant le Tour 2006 qu'il termine également à la deuxième place.

En gros, c'est un peu un combat d'hypocrite. Maintenant, qu'est-ce qu'il faut en tirer comme leçons ? Qu'a priori, on peut radier à ce moment-là 80% des vainqueurs du Tour de France. Mais pourquoi tous les laisser au palmarès et en ôter le Texan ? 

Parce que finalement, il était certainement dopé, mais les autres aussi, du coup il reste le meilleur, puisqu'à dopage égal, il battait quand même tout le monde. Enfin, je lisais encore que le cyclisme devait se remettre en question, que ce n'était pas normal d'avoir autant de dopés... D'un autre côté c'est peut-être le seul sport où il y a autant de contrôle, une sévérité exemplaire et une image sans cesse à redorer. Quand tous les autres sports pratiqueront la même sévérité, tout au long de l'année, le cyclisme sera peut-être devenu le sport le plus propre.

En rose un dopé convaincu (Marco Pantani), et on a tenté de faire croire pendant des années que le mec en jaune (Armstrong pour les distraits) à côté, lui, ne prenait rien !

Un autre solution serait peut-être celle-ci : La question est de savoir si les instances du cyclisme ont vraiment envie de mettre un terme au dopage dans leur sport ? Le Tour de France, par exemple, a besoin de coureurs dopés pour faire rêver. Une fois l’Alpe d’Huez avalé en 36 min 50 par Marco Pantani, plus personne ne pourrait encore s’enthousiasmer sur une pénible ascension en 1h10…Alors dans ces conditions, si on ne peut rien faire et qu’on ne veut rien faire, pourquoi ne pas tout simplement accepter que le cyclisme soit un sport mécanique où l’on cherche à améliorer la carrosserie (le vélo) et le moteur (le cycliste) ?

mardi 23 octobre 2012

The Miami Dolphins Cheerleaders

Qui a dit que les LipDub étaient has-been ? Certainement pas les cheerleaders des Miami Dolphins. La franchise de l'AFC (American Football Conference) actuellement troisième de sa division (derrière les New England Patriots et les New York Jets) n'a pas lésiné en envoyant sa team de premières supportrices en République Dominicaine. Ils en ont d'ailleurs profité pour les mettre en scène. Enjoy !


Merci à T. R.

samedi 29 septembre 2012

Le horse-ball

Et non, ce n'est pas un titre choc, c'est bien un vrai sport dont je vais parler ici, le horse-ball en l'occurrence. Vous connaissez le Quidditch ? Sport imaginé par J. K. Rowling dans la saga Harry Potter. Hé bien on n'est pas très loin. Vous enlevez le Vif d'or et les Cognards, il reste le Souaffle, balle pas très ronde, facilitant la prise en main. Sur les trois goals du Quidditch (les panneaux de basket verticaux) vous n'en laissez qu'un seul et vous lui ajoutez un filet. Enfin, remplacez les balais volants par des chevaux. Voilà, vous avez du horse-ball, ou presque (du moins si vous connaissez Harry Potter et que vous avez suivi ce que j'ai dit). 

Voilà comment on marque. Comme au basket mais en vertical !
Petit bout d'histoire

Le Horse-Ball tient ses origines du Bouzkachi, jeu pratiqué par les Afghans. L'activité séparait deux équipes qui devaient « s'arracher le cadavre d'une chèvre décapitée ». On suppose également que le Horse-Ball aurait des liens avec le Pato argentin. Ce sport, réputé dangereux, consistait à tirer sur un sac en cuir contenant un canard. L'équipe qui n'avait pas réussi à attraper le canard, devait courir après l'adversaire pour tenter de soutirer le petit animal. Le Pato argentin est interdit en 1882 mais refait rapidement son apparition en France grâce au Capitaine Clave qui en change les règles. Dès lors, nait le Horse-Ball.

A ce jour, huit nations participent aux Championnats d'Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Portugal. Cette discipline mixte s'inspire d'abord du basket-ball, dont on retrouve l'adresse et la rapidité du mouvement de la balle, ensuite du rugby pour sa vivacité et son jeu de passes, et enfin de la voltige qui procure équilibre et agilité. Le règlement est sévère quant au respect du cheval (contrôle et présence vétérinaire avant et pendant les rencontres). Il est conçu afin de garantir un maximum de sécurité aux cavaliers et à leurs chevaux.

Presque trop facile de ramasser la balle grâce aux sangles...
Le jeu

Un match dure 20 minutes soit deux périodes de 10 minutes, séparées d'une mi-temps de 4 minutes. Deux équipes de 6 cavaliers  (dont 4 sur le terrain et 2 réservistes) s'affrontent. Après avoir effectué au moins trois passes entre trois cavaliers différents de la même équipe, ils vont tenter de lancer la balle dans le goal adverse situé à l'extrémité du terrain (qui mesure au minimum 60 m x 20 m). Le ballon est muni de six anses de cuir qui permettent le ramassage sans mettre pied à terre. La balle doit impérativement se ramasser en mouvement  et ne peut être tenue en mains plus de 10 secondes par un même cavalier.

Les cavaliers ayant souvent les deux mains occupées par le ballon, le cheval dispose d'une grande liberté d'action, et son dressage (en plus du dressage traditionnel visant à accroître sa mobilité) inclut l'intégration d'automatismes, notamment sur les marquages et les trajectoires. D'ailleurs, les chevaux apprécient souvent cette discipline en raison de la liberté relative qui leur est accordée, ainsi que du contact avec des congénères, qui permet de satisfaire leur instinct grégaire.
Et voici comment se déroule un match :

Les informations de cet article (historique et jeu) proviennent du site de la fédération belge de horse-ball.

mardi 25 septembre 2012

Une bière à 100.000€

Domagoj Vida, pris par la patrouille
Les temps changent, c'est ce que doit se dire aujourd'hui Domagoj Vida, un joueur du Dynamo Zagreb, également international croate. Le jeune footballeur a voulu se faire plaisir en s'ouvrant une petite canette de bière dans le car qui amenait l'équipe à Vrsar (dans l'ouest de la Croatie) pour y disputer un match de la Coupe nationale. Cela n'a pas plu au coach qui a décidé de faire sortir le joueur du car, alors qu'ils n'avaient pas encore quitté Zagreb. Le club a précisé sur son site internet que le joueur avait été puni pour son comportement non sportif. Une punition de 100.000€, soit un quart de son salaire annuel... Ça fait cher le houblon. Pour le même prix il aurait pu s'enfiler plus de 50.000 pintes croates...

Cette nouvelle sanction illustre la détermination du Dinamo Zagreb de ne plus tolérer les débauches de ses joueurs. Début août, Jorge Sammir Campos a été sanctionné par deux amendes d'un montant total de 270.000 euros et Nikola Pokrivac de 20.000 euros pour des sorties nocturnes bien arrosées, quelques jours avant un match important contre la formation moldave de Sheriff Tiraspol, comptant pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions.

Je le disais au début de cet article, les temps changent. En 1979, Willie Johnston, ancien joueur de football écossais, qui après avoir joué huit ans pour les Rangers et sept ans pour WBA, s'envole pour Vancouver et le championnat nord-américain de l'époque : la NASL (devenue aujourd'hui MLS). Avant de tirer un corner, l’Écossais profite pour prendre une lampée dans une bière tendue par un spectateur, ce qui amène un but ! Il s'agit évidemment d'un autre temps et d'un autre football, mais comme quoi, il y a 30 ans, boire de la bière sur le terrain était folklo quand aujourd'hui s'ouvrir une canette dans un car à l'abri des caméras est considéré comme non-sportif... 


Merci à Gradins & Buvettes pour la vidéo.

Colsaerts à la Ryder Cup

Ce week-end aura lieu la désormais presque mythique Ryder Cup. Un match de trois jours entre 12 des meilleurs golfeurs européens et 12 des meilleurs golfeurs américains. Parmi les douze golfeurs européens, on retrouve le Belge Nicolas Colsaerts. Et pour cette 39e édition de la Ryder Cup, on retrouve donc un golfeur Belge, pour la première fois de l'histoire de cette compétition. Choisi par le capitaine de l'équipe pour faire partie des 12, il doit sa sélection à son parcours récent. Retour sur la dernière année et demie de Colsaerts.

En 2011, première victoire sur le circuit européen, en Chine
A bientôt 30 ans, Nicolas Colsaerts, compte déjà plus de douze années chez les pros. Le Bruxellois passe ses dix premières années à jongler entre le circuit européen et le challenge tour. Inconstant, il connait de nombreux hauts et bas. Cependant il s'accroche, et ça paie. Après deux victoires en 2009 sur des tournois mineurs du Challenge Tour, il se révèle réellement en avril 2011. C'est là qu'il prend conscience certainement, qu'il peut lui aussi gagner. En effet, il remporte son premier tournoi sur le circuit européen : le Volvo China Open. Première victoire d'un Belge depuis 37 ans ! Autant dire qu'il confirme enfin les espoirs de victoire sur lesquels comptait le petit monde belge du golf. Sur une lancée positive, il confirme au Volvo Match Play Championship en terminant troisième de l'épreuve. Cette année 2011 est très bonne pour le golfeur belge, mais rien comparé à 2012.

2012 verra la "consécration" de Nicolas Colsaerts. En effet, bien qu'il finisse deuxième du China Open, manquant donc de peu le doublé, il remporte, face à Graeme McDowell, le Championnat du monde de Match Play, ce qui reste à ce jour sa plus grande victoire. Celle-ci, réalisée le 20 mai 2012, lui ouvre les portes de l'US Open, en juin, et du British Open, en juillet. A l'Open américain, il passe le cut et grimpe à la 27e place. Il passe également le cut à l'Open britannique, et tutoie même la tête. Il finira finalement dans le Top 10, en septième place. Autant dire, une énorme performance. 

C'est certainement ces bons résultats, combinés aux onze Top 10 réalisés sur cette saison 2012 (pour 5 en 2011), qui ont poussé le capitaine de l'équipe européenne, Jose Maria Olazabal, à le sélectionner pour la Ryder Cup. Sorte de Coupe du monde du golf, si Colsaerts n'est pas certain de jouer les deux premiers jours, il jouera de toute façon le dernier jour. Nul doute que l'expérience qu'il y emmagasinera le rendra encore plus fort, pour peut-être faire une saison 2013 meilleure encore que cette année 2012, et peut-être rêver d'un titre en Grand Chelem !

Le Bruxellois est désormais, plus que jamais, tourné vers l'avenir

dimanche 23 septembre 2012

Singapour ou la F1 de nuit

Après le Bahreïn qui a construit son circuit au milieu du désert, on a droit au Grand Prix de Singapour, depuis 2008, qui est le seul à avoir lieu intégralement de nuit. On a le Grand Prix d'Abu Dhabi, qui lui commence durant la journée et se finit durant la soirée, éclairé alors par des lampadaires. Mais à Singapour, c'est bien différent : tout est fait de nuit, et l'entièreté du tracé est cerné de lampadaires. 

Tracé du circuit urbain de Singapour
En effet, tout au long des 5,073km du tracé, on retrouve des projecteurs. Il y en a en tout 1500, placés à 10m au-dessus de la piste et espacés chacun de quatre mètres. Et pour être certains que tout soit allumé en même temps, le circuit est divisé en douze secteurs. Chacun de ces secteurs est alimenté par deux générateurs, qui fonctionnent à 50% de leur capacité. Du coup, si l'un des deux tombe en panne, l'autre peut tourner à 100% sans que cela n'entraine de problème d'éclairage. 

La puissance de l'éclairage est 4x plus puissant que pour un stade de football. Les générateurs produisent pas moins de 3,5 MegaWatt, soit le poduction nécessaire d'électricité pour une ville de 8000 habitants. Le résultat est assez surprenant et selon certains on y voit presque comme en plein jours. Il n'empêche que les pilotes choisissent des visières moins fumées que d'habitude.

Le circuit, de nuit
Si cela peut paraitre sympathique, atypique et finalement cela fait le charme de la course, on peut néanmoins se demander à quoi pensent les grands décideurs de la FIA et de la FOA (Bernie Ecclestone en tête). Dans un contexte de crise économique et environnementale mondiale, ce n'est pas en agissant de la sorte que le sport automobile et la F1 en particulier, pourra redorer son image de pollueur, malgré l'émergence de l'idée de plafonner les budgets des écuries. 

Les écolos de tous poils seront en outre encore plus hérissés de savoir que ça n'a pas l'air de trop tracasser Singapour et Bernie Ecclestone, qui viennent de prolonger la présence de la F1 sur l'île jusqu'en 2017.

samedi 22 septembre 2012

La NBA pour les nuls

Je vous avais expliqué dans un précédent article comment fonctionnait une saison en NFL. Voyons maintenant pour la NBA. Qu'est-ce qu'il y a de particulier en NBA ? Le championnat de basket aux États-Unis connait deux temps. Il y a premièrement la saison régulière et ensuite les play-offs. Vous vous êtes peut-être déjà demandé comment faisaient les Kobe Bryant (LA Lakers), LeBron James (Miami Heat) et autres Derrick Rose (Chicago Bulls) pour arriver à tenir le rythme des matchs imposés par le calendrier NBA? Car oui, ces sportifs ont une saison régulière de 82 matchs. On est loin du rythme imposé dans le basket européen (il y a par exemple seulement 34 matchs pour une saison régulière dans le championnat français). Ce nombre à peine croyable de matchs permet de mieux comprendre pourquoi on peut voir jouer certaines équipes deux à trois fois sur une semaine. 

Alors comment se décortique une saison pour une équipe ? Tout d'abord, il faut savoir qu'en NBA, il y a trente équipes, ou franchises, qui sont réparties dans deux conférences de quinze franchises : la conférence Ouest et la Conférence Est. Elles sont toutes les deux divisées en trois divisions, dans lesquelles évoluent chaque fois cinq équipes.

Mais comment arrive-t-on à un nombre si important de matchs au terme d'une saison régulière? C'est assez simple. Les adversaires affrontés dépendent de la division dans laquelle l'équipe se trouve. En effet, chaque équipe doit disputer en saison régulière 4 rencontres contre les équipes de sa division (16 matchs), 3 rencontres contre chaque équipe des autres divisions de la même Conférence (30 matchs), et 2 contre chaque équipe de l'autre Conférence (30 matchs). Ce qui porte le total à 76 matchs. Les 6 matchs restant représenteront un match supplémentaire a jouer contre une équipe de leur conférence (mais hors de leur division). A noter que le calendrier ne respecte pas vraiment de logique, un soir une équipe peut allez affronter Miami et le lendemain Los Angeles.

Prenons l’exemple des New York Knicks. Dans une saison, ils affronteront à quatre reprises les équipes de leur division (atlantique) en l’occurrence Philadelphie, Boston, Brooklyn (anciennement New Jersey) et Toronto, ce qui nous fait déjà 16 matchs. Ils affronteront à 3 reprises les autres équipes de leur conférence (Est) ce qui porte le total à 46. Ils affronteront à 2 reprises les équipes de la conférence Ouest, ce qui porte le total à 76. Enfin, ils joueront leur six derniers matchs contre des équipes de la conférence Est, exceptées les équipes de la division atlantique puisqu'ils en font partie.

Après la phase classique, qui dure généralement de fin octobre à mi-avril, on assiste de la deuxième partie du mois d'avril à début juin, aux play-offs. Au cours de cette partie de championnat, les franchises qui se qualifient jusqu'à la finale (comme les Miami Heat l'an dernier, et tenants du titre), la saison peut encore se rallonger pour un maximum de 28 matchs. Un joueur peut donc, s'il ne se blesse jamais, disputer de 82 à 110 rencontres sur une saison. Celle-ci commencera d'ailleurs le 30 octobre 2012, cette année. Encore seulement un peu plus d'un mois à attendre avant de revoir les parquets américains.

Le 30 octobre ce sera le retour des stars NBA sur les parquets. Qui succédera aux Heat? Réponse en juin 2013 !

lundi 17 septembre 2012

The Dean's Blue Hole et Guillaume Néry

Littéralement : le trou bleu de Dean. Alors vous allez me demander directement : "Mais qu'est-ce qu'un trou bleu?"... Une fois n'est pas coutume, je parlerai un peu géologie avant d'expliquer pourquoi je parle de ça. Alors un trou bleu, c'est assez simple en fait : un trou bleu (Blue hole en anglais) est une grotte sous-marine.
Généralement circulaires, aux parois abruptes, ils doivent leur nom au fort contraste entre le bleu foncé dû à la profondeur et le bleu turquoise des rochers et autres récifs alentours. 


Les trous bleus se sont formés pendant la précédente glaciation, quand le niveau de la mer était une centaine de mètres plus bas qu'à l'heure actuelle. Ces formations ont été soumises à l'altération chimique du calcaire principalement par l'eau de pluie, rendue acide par la végétation. Elle s’infiltra dans le sol, érodant et dissolvant le sous-sol et y creusant de vastes cavités souterraines. Par la suite, le plafond de ces cavités s'effondra, ce qui créa ces fameux gouffres, recouvertes ensuite par la mer lors de la fonte de la calotte glaciaire (et pour le coup, merci Wikipédia !)

Le Dean's Blue Hole
Le plus grand trou bleu du monde se situe aux Bahamas, dans la baie ouest de Clarence Town à Long Island. Le trou est à peu près circulaire en surface, le diamètre varie entre 25 et 35 mètres. Après une descente de 20 mètres, le trou se transforme en une caverne d'une centaine de mètres de diamètre. Son point le plus profond "culmine" à 202 mètres. En 1992 Jim King atteint le fond. Mais l'endroit est également prisé par les apnéistes de haut vol.

Guillaume Néry en pleine remontée
C'est justement ce qui a attiré le Français Guillaume Néry dans les Caraïbes. L'homme, trentenaire, est un apnéiste confirmé. Avec un record personnel à 117m de profondeur en apnée en poids constant avec palme. En apnée statique, il tient un  peu plus de 7 minutes sans respirer (loin cependant derrière le record du monde d'un autre Français, Stéphane Mifsud, qui a tenu 11 minutes et 35 secondes en 2009). Néry, homme de record, champion du monde de descente en poids constant en 2011, a décidé de s'offrir un saut en chute libre, et ce dans le fameux Dean's Blue Hole. Le court film qui en résulte est juste superbe, et a été filmé entièrement par Julie Gautier, elle aussi apnéiste. Le résultat : un saut digne des plus grands base jumper, dans un cadre magnifique.

Ou quand le sport extrême rencontre les plus beaux endroits sur Terre. 


Plus :
Interview de Néry dans Libé, LibéMarseille, Le Monde.
Le Blog de Guillaume Néry

dimanche 16 septembre 2012

La NFL pour les nuls

Ce week-end, c’est déjà la deuxième journée du championnat de football américain, un sport qui attire de plus en plus en Europe, surtout grâce à l’attrait de fin de saison du Superbowl : la fameuse finale sportive, mais aussi publicitaire et digne des plus grands shows. On l’a encore vu la saison passée, avec le concert de Madonna à la mi-temps. Elle a succédé aux Black Eyed Peas ou encore aux Rolling Stones. En bref, c’est du grandiose. Si ce match de prestige est devenu un de vos rendez-vous incontournables de l’année, mais que vous n’arrivez toujours pas à comprendre d’où vient ce sport, et comment fonctionne la NFL, voici un petit aide mémoire qui vous sera des plus utiles.

Alors tout d’abord pourquoi football ? Parce que le football, en Europe, on le connait assez bien et ça se joue avec les pieds et un ballon rond. Alors pourquoi les Américains ont piqué l’idée alors que ça n’a rien à voir ? Et bien justement ça n’a rien à voir. Là où la conception européenne du football  vient du pied, la conception américaine vient du ballon. En effet, ce ballon ovale mesure 30cm de hauteur, soit la taille d’un pied, d’un foot, d’où le football.

Les 32 franchises de NFL
Aux Etats-Unis, l’équivalent de la Ligue 1 est la NFL. Qui est l’égal de la NBA pour le basket, la MLB pour le baseball ou encore la MLS pour le … soccer ! La NFL, fondée en 1920, est aujourd’hui composée de 32 équipes. Cependant, comme pour les autres sports, il n’y a pas de système de montée ou descente de division. Ces 32 équipes sont divisées en deux Conférences : l’AFC (American Football Conference) et la NFC (National Football Conference). Les 16 équipes de chaque conférence sont elles-mêmes divisées en quatre groupes : Nord, Sud, Est et Ouest. La saison régulière est composée de 16 matchs, qui se jouent sur 17 semaines. Chaque équipe a donc une semaine de repos, et on se rend vite compte qu’en 16 matchs, une franchise ne rencontre pas toutes les autres franchises de la NFL. En effet, les organismes des joueurs sont tellement mis à l’épreuve que les faire jouer à la même périodicité que les joueurs de NBA, les blessures seraient encore plus nombreuses. 

Comment est fait le calendrier alors ? Une franchise rencontre deux fois chaque équipe de leur division (6matchs), une fois chaque équipe d’une division de la même conférence (4matchs), une fois chaque équipe d’une division de l’autre conférence (4 matchs), et enfin les deux équipes ayant finit à la même place que l’équipe dans les divisions de la conférence (hors celle choisie ci-dessus). Ce qui fait 16 matchs. 

Les franchises par Conférences et Divisions
 Après ces 16 matchs, on passe de la saison régulière aux play-offs. Sont donc qualifiés pour la suite des évènements, pour chaque conférence : les premiers de chaque division des deux conférences, ainsi que les 2 meilleurs deuxièmes. Cela fait donc, en tout six équipes par conférences. Celles-ci sont classées de #1 à #6. Pour le premier tour des play-offs, le #6 se déplace chez le #3, le #5 chez le #4, #1 et #2 se reposent. C’est ce qu’on appelle le Wild Card Round. Au second tour, appelé le Divisonal Round, les deux vainqueurs (6-3 et 5-4) se déplace chez les #1 et #2. Ensuite, on assiste aux finales de conférences, qui se jouent entre les deux dernières équipes de chaques conférences. Ce sont les finales AFC et NFC. 

Les deux franchises qui remportent la finale de leur conférence accèdent au plus grand événement annuel aux Etats-Unis : le Super Bowl, qui a lieu en général début février. Même si c’est un sport de phases arrêtées, le football américain n’en reste pas moins un sport spectaculaire, à découvrir. Pour des vidéos, ou des infos sur les franchises : www.nfl.com.

Ça c’est pour le fonctionnement du championnat. Les règles, c’est autre chose, mais cette vidéo peut vous donner un avant-goût et un peu mieux comprendre ce sport. 


jeudi 30 août 2012

Esther Vergeer. La reine du tennis mondial !

Vergeer à l'US Open, qu'elle a remporté à six reprises en simple
Kim Clijsters s'en va. Un des deux plus beau palmarès du tennis féminin belge sort définitivement des courts. Mais ce n'est pas d'elle que je vais parler. Car tout le monde la connait, tout le monde connait Steffi Graff, Monica Seles, Martina Hingis, Justiné Hénin, Amélie Mauresmo, et j'en passe. Mais qui connait Esther Vergeer ? Il m'est avis que peu de gens la connaisse, et pourtant, elle a le plus grand palmarès du tennis féminin, dans sa catégorie.

Tous les afficionados de la petite balle jaune s'étonneront peut-être de ne pas reconnaitre l'athlète, qui pourtant risque encore de faire parler d'elle dans les prochains jours...

Esther Vergeer, est une tenniswoman hollandaise, née en 1981. Après avoir essayé plusieurs sports, comme le volley-ball, le basket, ou encore le tennis, elle se tourne définitivement vers le tennis en 1998. Et pourtant, on aurait pu penser qu'elle resterait dans le monde du basket. En effet, elle remporte en 1997 les Championnats d'Europe de basket, avec les Pays-Bas ! En 1998, elle doit choisir entre le tennis ou le basket, parce que les entrainements deviennent intensifs : ce sera finalement le tennis qui l'attirera le plus.

Esther Vergeer, en 2012, remporte son sixième Roland Garros
Et elle fait bien. Depuis 1999, elle est numéro un mondial, et a presque tout remporté. Médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sydney (2000), Athènes (2004) et Pékin (2008), elle vise cette année à Londres sa quatrième médaille d'or olympique en simple, et sa troisième en double. Alors vous l'aurez évidemment compris, Esther Vergeer participe aux Jeux Paralympiques, en chaise roulante. 

En mars 1989, âgée de sept ans, Esther Vergeer perd connaissance après une séance de natation. Emmenée à l’hôpital, elle est opérée d'urgence à cause d'une hémorragie au cerveau. Six semaines après l'opération, la jeune fille rentre chez elle, comme si de rien n'était, sur ses deux jambes. En décembre de la même année, elle fait un accident vasculaire cérébral. De retour à l'hôpital, on se rend compte qu'elle a une anomalie au niveau de la moelle épinière. L'opération se passe bien, cependant, elle perdra l'usage de ses jambes et rentrera cette fois en fauteuil roulant. En 2010, elle posera nue dans son fauteuil roulant, ce qui amènera une petite polémique, mais qui aura néanmoins le mérite de montrer que les personnes avec un handicap ne sont pas "moches" parce qu'ils sont dans un fauteuil. La tenniswoman est d'ailleurs assez fière de cette photo.

En 2010, elle pose nue, dans son fauteuil, pour ESPN.
Depuis son opération, la néerlandaise est devenue une des meilleures sportives en fauteuil au monde, considérée comme l'athlète la plus dominante du monde. Numéro 1 depuis 1999 sans discontinuer, elle a remporté, depuis 2005, 20 titres du Grand Chelem en simple et 22 en double. Depuis le début de sa carrière, elle compte, à ce jour, 687 victoires pour 25 défaites en simple, et 440 victoires pour 35 défaites en double, pour respectivement 160 et 133 titres. Entre août 2004 et octobre 2006, elle a remporté 250 sets consécutifs, ne concédant qu'un seul tie-break... Elle est actuellement sur une série de 457 matchs sans défaites !

Elle sera plus que certainement la favorite en tennis pour ces Jeux Paralympiques de Londres 2012. Des Jeux qui ne sont malheureusement pas suivis de la même manière, médiatiquement parlant, que les Jeux Olympiques des valides. 

La sportive fait aussi l'admiration des valides comme Roger Federer ou Kim Clijsters, qui admirent sa longévité et ses nombreux succès. A voir dans un reportage de CNN. 

 

lundi 13 août 2012

La guerre des étoiles

Salut à tous, un come back fracassant (ou pas) mais j'avais d'autres chats à fouetter pendant ces derniers mois, mémoire de fin d'études, examens et tout ça. Du coup je n'ai plus trop eu le temps d'écrire des articles. Anyway, même si je ne promets pas d'être super actif d'ici la fin du mois de septembre, je vais essayer d'être le plus proactif possible. Il y aura bien évidemment des retours sur les JO. En attendant, je vous propose un petit article étoilé.
L'Uruguay arbore 4 étoiles

Gagner une Coupe du Monde de football, un rêve pour tout joueur de football qui se respecte. Et puis surtout le prestige de l'étoile. L'étoile qu'on peut arborer au-dessus du blason de la fédération. Je ne vous apprend rien. Le Brésil en a 5, l'Italie 4, l'Allemagne 3, l'Argentine 2. Enfin l'Espagne et la France en ont une, pour leur victoire respective en 2010 et 1998. Mais j'ai oublié une nation : l'Uruguay. L'Uruguay qui a également remporté deux Coupes du Monde, en 1930, lors de la première édition, à domicile, et au Brésil en 1950. Le pays sud américain dispose donc aussi de deux étoiles. Mais, parce qu'il y a un "mais". Depuis 2008, le pays a décidé d'arborer non pas deux mais bien 4 étoiles. Chose surprenante.

Mais elle peut. En effet, rien n'oblige les équipes nationales à arborer les étoiles. C'est le Brésil qui a lancé la mode, en 1970, après sa troisième victoire, qui ramenait le trophée Jules Rimet à Rio de Janeiro. La Seleçaõ décide d'arborer trois étoiles pour commémorer leurs trois victoires mondiales. L'Italie fait la même chose après sa victoire en 1982. L'Allemagne suit en 1990. C'est donc le principe des trois étoiles pour trois victoires qui prime. Mais en 1998, la France décide d'arborer une étoile suite à sa victoire à domicile. En 2000, l'Argentine, l'Angleterre et l'Uruguay, qui n'avaient toujours pas d'étoiles, décident de mettre également en avant leur succès dans la compétition mondiale.

Pourquoi pas 4 étoiles au dessus des Three Lions ?
Pourquoi donc y a-t-il quatre étoiles sur le logo uruguayen ? Parce qu'en 2008, l'Association de footall uruguayen décide de rajouter aux deux étoiles, deux autres correspondant aux victoires aux Jeux Olympiques, avant la Coupe du Monde, considérant qu'étant donné que ces victoires aux JO eurent lieu alors que la Coupe du Monde n'existait pas, le tournoi olympique équivalait à une Coupe du Monde. Comme il n'y a pas de règles, la FIFA n'y a rien trouvé à redire.

Si ces deux étoiles en plus sont acceptées, on pourrait voir, sans sourciller, quatre étoiles sur le maillot anglais, puisque l'Angleterre a remporté trois championnats olympiques (1900, 1908 et 1912) en plus de sa Coupe du Monde en 1966. Le Canada pourrait lui aussi coudre une petite étoile, pour sa victoire en 1908. Et enfin, last but not least : la Belgique pourrait également avoir son étoile pour sa victoire aux Jeux Olympiques de 1920 à Anvers. Ca ferait donc deux étoiles, si on compte bien sur celle qu'on glanera au Brésil en 2014 !

Plaisir !

lundi 4 juin 2012

The Eye of the Tiger - Woods

Tout le monde connait bien (normalement) la chanson du groupe Survivor. Hé bien il y en a un qui la connait par cœur. Il a eu le temps de l'apprendre durant ses années de galère. Tiger Woods is back ! Il a remporté son deuxième tournoi de la saison. Il rejoint grâce à cela Jack Nicklaus au nombre de victoire sur le circuit américain (PGA), avec 73 succès. On redoutait qu'il reste planté à ses 71 victoires, séries qui s'était arrêtée en 2009. Mais le 24 mars de cette année il mettait fin à sa traversée du désert et fait du coup encore mieux en remportant le Memorial Tournament, rendant une carte de -9 (btw, le Belge Nicolas Colsaerts fini 25e ex-aequo avec une carte de +3). Il lui faudrait encore neuf victoires pour arriver à rejoindre Sam Smead qui détient le record du nombre de victoire avec 82 succès sur le circuit PGA. 

Un coup pour sortir du sable au Memorial Tournament
 A 36 ans, le Tigre a encore le temps de voir venir. Ce qui est surtout rassurant c'est de voir qu'enfin il revient à un bon niveau. Au-delà du niveau sportif, il devait surtout réussir à se re-concentrer sur le plan mental suite à son divorce d'avec Elin Nordegren. Le golfeur avait annoncé se retirer du circuit pour une durée indéterminée en 2009. Revenu sur les greens en 2010, aux Masters d'Augusta, il aura fallu attendre deux ans pour que le meilleur golfeur du monde revienne à un niveau digne de son nom. Un niveau qu'il avait mis plusieurs années à atteindre.

Le 30 décembre 1975, Eldrick Woods voit le jour. En junior et en amateur, le jeune prodige se fait connaître et on le surnomme Tiger. A 21 ans, c'est fait, il change son prénom et s'appellera désormais Tiger Woods. Jeune prodige ? Et pas qu'un peu... Il tient son premier club à 2 ans. A 8 ans il remporte les championnats du monde junior dans la catégories 9-10 ans. Il remportera d'ailleurs ce tournoi six fois, dont quatre consécutives. Honnête. 

Lors des championnats universitaires en 1996
Il passe pro en 1996, à 20 ans, et passe deux contrats juteux : un de 20 millions de dollars avec Titleist et un de 40 millions avec Nike. Premier tournoi, il est 60e. Mais dans les trois mois qui suivent, il signe ses deux premières victoires sur le circuit PGA. Élu Rookie de l'année, il finit à la 33e place mondiale. Mais c'est en 1997 qu'il remporte son premier masters, et de quelle manière ! Il devance le deuxième de 12 coups et rend une carte de -18 au terme des quatre jours... Remportant trois autres tournois cette année-là, il devient numéro 1 mondial. C'est le plus jeune joueur à devenir n°1 du golf mondial. Il établit d'ailleurs un record devenant n°1 seulement 42 semaines après être entré sur le circuit pro... Il en profite pour glaner le trophée de joueur de l'année sur le PGA Tour, devenant le seul golfeur à recevoir ce titre l'année suivant son entrée sur le circuit.

Un prodige je vous disais !

Au British Open, en 2000
En 1998 il ne remporte qu'une victoire, mais c'est parce qu'il change sa technique de swing qui le rendra plus fort par après, selon lui. Et il ne mentait pas... En 1999, il continue son hégémonie sur le golf mondial en remportant le Memorial Tournament, qui sera le début d'une longue série (c'est d'ailleurs le même qu'il vient de remporter, peut-être que ce sera ici le début de sa seconde carrière). En 1999, 2000, 2001 et 2002, il établit de nombreux records, et remporte pas moins de 27 tournois sur le circuit PGA pour des gains totaux proches des 30 millions de dollars. Parmi ces 27 tournois, on compte 7 victoires dans les quatre tournois majeurs du circuit PGA (Masters, US Open, Open Championships et PGA Championships). En tout il en a remporté 14 en 12 ans (de 1997 à 2008). 

En 2003 et 2004, il n'est de nouveau plus à son meilleur niveau. Il travaille, selon lui, à nouveau sur un nouveau swing qui lui permettrait de moins s'appuyer sur son genou gauche, lequel a déjà été opéré. Cet écart des greens lui fait perdre la première place mondiale en septembre 2004. Il aura occupé cette place pendant 264 semaines consécutives. Inutile de dire que c'est un record !

La dernière fois qu'il a enfilé la veste verte : en 2005
Il revient en 2005, et effectivement il est très fort ! De 2005 à 2008, il remporte 25 tournois du circuits PGA, dont 6 majeurs, pour un total de gains de plus de 37 millions de dollars. Mais il ne terminera pas sa saison 2008. Il est victime d'une double fracture du tibia ainsi que de problèmes avec son genou gauche. Le 15 avril, il est opéré de son genou, ce qui le tiendra éloigné des fairways durant un peu moins de deux mois. De retour, il remporte l'US Open le 15 juin 2008. Deux jours plus tard il sera à nouveau opéré du genou gauche. Il reviendra sur le circuit en 2009, en remportant six titres, mais aucun majeurs. C'est à la fin de cette année-là qu'il connait d'importants problèmes conjugaux. En 2010 et 2011, c'est la traversée du bunker (si on peut dire). Et c'est donc cette année que le Tigre se réveille.

Je pense qu'il faudra à nouveau compter avec lui dans le futur. Il n'a plus gagné un majeur depuis 2008. Son dernier Masters date de 2005. Mais sa soif de victoire est certainement revenue, et je suis persuadé qu'en 2013 (si pas avant étant donné que la saison n'est pas finie) on reparlera en bien du meilleur golfeur de tous les temps !

Pour le plaisir, je vous invite à voir le coup le plus impressionant du Tigre : c'était au 16e trou des Masters d'Augusta en 2005. Comme quoi, en golf aussi ça peut être spectaculaire !


 Et pour le fun :