Et non, ce n'est pas un titre choc, c'est bien un vrai sport dont je vais parler ici, le horse-ball en l'occurrence. Vous connaissez le Quidditch ? Sport imaginé par J. K. Rowling dans la saga Harry Potter. Hé bien on n'est pas très loin. Vous enlevez le Vif d'or et les Cognards, il reste le Souaffle, balle pas très ronde, facilitant la prise en main. Sur les trois goals du Quidditch (les panneaux de basket verticaux) vous n'en laissez qu'un seul et vous lui ajoutez un filet. Enfin, remplacez les balais volants par des chevaux. Voilà, vous avez du horse-ball, ou presque (du moins si vous connaissez Harry Potter et que vous avez suivi ce que j'ai dit). 
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| Voilà comment on marque. Comme au basket mais en vertical ! | 
Petit bout d'histoire
Le Horse-Ball tient ses origines du Bouzkachi, jeu   pratiqué par les 
Afghans. L'activité séparait deux équipes qui devaient « s'arracher le 
cadavre d'une chèvre décapitée ». On suppose 
également que le Horse-Ball aurait des liens avec le Pato argentin. Ce 
sport, réputé dangereux, consistait à tirer sur un sac en cuir contenant
 un canard. L'équipe qui n'avait pas réussi à attraper le canard, devait
 courir après l'adversaire pour tenter de soutirer le petit animal. Le Pato argentin est interdit en 1882 mais refait rapidement son 
apparition en France grâce au Capitaine Clave qui en change les règles. 
Dès lors, nait le Horse-Ball.
A ce jour, huit nations participent aux Championnats 
d'Europe : Allemagne, 
Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Portugal.           Cette discipline mixte s'inspire d'abord du basket-ball, dont on 
retrouve l'adresse et la rapidité du mouvement de la balle, ensuite du 
rugby pour sa vivacité et son jeu de passes, et enfin de la voltige qui 
procure équilibre et agilité. Le règlement est 
sévère quant au respect du cheval (contrôle et présence vétérinaire 
avant et pendant les rencontres). Il est conçu afin de garantir un maximum 
de sécurité aux cavaliers et à leurs chevaux.
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| Presque trop facile de ramasser la balle grâce aux sangles... | 
Le jeu
Un match dure 20 minutes soit deux périodes de
 10 minutes, séparées d'une mi-temps de 4 minutes. 
          Deux équipes de 6 cavaliers  (dont 4 sur le 
terrain et 2 réservistes) s'affrontent. Après avoir effectué au moins trois passes entre trois cavaliers 
différents de la même équipe, ils vont tenter de lancer la balle dans le goal adverse situé à l'extrémité du 
terrain (qui mesure au minimum 60 m x 20 m). Le ballon est muni de six anses de cuir 
qui permettent le ramassage sans mettre pied à terre. La balle doit impérativement se ramasser en mouvement  et 
ne peut être tenue en mains plus de 10 secondes par un même cavalier. 
Les cavaliers ayant souvent les deux mains occupées par le ballon, le 
cheval dispose d'une grande liberté d'action, et son dressage (en plus 
du dressage traditionnel visant à accroître sa mobilité) inclut 
l'intégration d'automatismes, notamment sur les marquages et les 
trajectoires. D'ailleurs, les chevaux apprécient souvent cette 
discipline en raison de la liberté relative qui leur est accordée, ainsi
 que du contact avec des congénères, qui permet de satisfaire leur 
instinct grégaire.
Et voici comment se déroule un match :
Les informations de cet article (historique et jeu) proviennent du site de la fédération belge de horse-ball.













