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mercredi 16 septembre 2015

Il y a 15 ans, la torpille était lancée aux JO

Il y a quinze ans, jour pour jour, Ian Thorpe frappait d'un grand coup le premier jour des compétitions de natation lors des JO de Sydney. L'Australien, qui nageait dans son bassin, battait le record olympique du 400 mètres nage libre en série. Une course qui le donnera grand favori de la finale qu'il remportera en battant le record du monde. Bien avant que Michael Phelps ne batte le record de médaille de Marc Spitz, Ian Thorpe donnait déjà une autre dimension à la natation. En ce 16 septembre, le compte officiel youtube des jeux olympiques rend hommage à "La Torpille". Après ce coup d'éclat, Thorpe remportera les relais du 4x100 et 4x200 nage libre et terminera second du 200m nage libre ainsi que du 4x100 quatre nages. 


Quatre ans plus tard, à Athènes, l'Australien gardera son titre sur 400m nage libre et terminera premier du 200m (pour lequel il avait eu la médaille d'argent à Sydney) devant Peter Van den Hoogenband et un certain Michael Phelps.
De gauche à droite : Van den Hoogenband, Thorpe, Phelps
Après avoir pris sa retraite en 2006, le nageur australien tentera un retour pour les JO de Londres 2012 mais n'y parviendra pas et mettra un terme définitif à sa carrière en 2013.

Ian Thorpe en chiffres, c'est 9 médailles dont 5 en or aux JO (Sydney et Athènes), 13 titres de champion du monde (11 en grand bassin et 2 en petit bassin), sans compter ses 10 titres aux Jeux du Commonwealth et ses 9 titres aux championnats pan-pacifiques. En outre, le géant (1,96m) du Down Under affiche 17 records du monde en individuel et 6 en relais.

La victoire de Thorpe sur 400m nage libre aux JO de Sydney il y a 15 ans :

mercredi 17 avril 2013

Le Grand Jojo a un sérieux concurrent

Tous les quatre ans, on a droit à des hymnes divers et variés pour accompagner les Coupe du Monde. On se rappelle (en tout cas moi je me rappelle) de celui de 1998 avec Axelle Red et Youssou N'Dour : La cour des grands.

Les équipes ont elles aussi droit à leur petite chanson afin de se sentir encouragées durant toute la compétition. On se rappelle encore de celle de Johnny enregistrée pour soutenir l'équipe de France en 2002 : Tous ensemble. On peut dire que ça ne leur aura pas porté chance !

Un autre hymne qui avait lui par contre permis aux Belges d'aller loin (même si ce n'est certainement pas grâce à la chanson mais on peut toujours le croire), c'est E viva Mexico du Grand Jojo, en 1986. Un must pour les Belges. Pour 2014, si la Belgique se qualifie pour la Coupe du Monde, Lange Jojo a déjà annoncé que sa chanson était prête, il n'attendait que la qualification pour l'enregistrer.

D'autres n'ont pas attendu que cela se produise (parce que, oui, nous irons au Brésil) et ont déjà enregistré leur chanson. Fred et les garçons qui interprètent Quand les Belges... (gagneront la Coupe du Monde), une chanson qui mêle le sport et les clichés communautaires, mais qui n'a qu'un seul but : rassembler autour de l'engouement qu'il existe actuellement autour des Diables Rouges. Pour les puristes, on notera que la chanson est sous-titrée en néerlandais. Pas de jaloux donc, et une musique qui reste très vite en tête. En espérant que ça poussera nos Diables à aller loin dans les qualifications mais aussi lors de la campagne brésilienne.

Just enjoy !

mardi 26 mars 2013

Woods n°1, Garcia dans les arbres et une chasse à l'Eagle

Ce week-end a eu lieu le tournoi d'Arnold Palmer, et il s'est passé des choses ! Tiger Woods qui reprend son trône de n°1 mondial, Sergio Garcia qui a été faire un tour dans les arbres, littéralement, et un trou n°6 (un par 5) épique, surtout quand deux golfeurs maitrisent parfaitement  leur sujet et qu'ils visent tous les deux l'eagle (deux en-dessous du par).

Deux ans et demi après avoir cédé sa place de n°1 mondial, Tiger Woods retrouve son fauteuil grâce à une huitième victoire en Floride, chez Arnold Palmer. Il reprend son dû à l'Irlandais Rory McIlroy, n°1 depuis le 12 août 2012. Le copain de Caroline Wozniacki pourrait cependant reprendre sa place lors du tournoi de Houston le w-e prochain.

Avec cette huitième victoire, Woods égale le record sur le PGA Tour du regretté Sam Snead, seul vainqueur à huit reprises dans un même tournoi, en l’occurrence le Greater Greensboro. Avec désormais 77 victoires au compteur, le Tigre se rapproche plus que jamais d’un autre record, celui du nombre de succès (82) détenu là encore par ce même Sam Snead. Et il peut même viser plus loin, vers les 90 victoires. Faut-il rappeler qu’il n’a que 37 ans… Il est donc un des favoris pour les prochains masters d'Augusta, où il tentera de gagner sa cinquième veste verte.

Ce tournoi d'Arnold Palmer a aussi permis de montrer que oui le golf c'est du sport et qu'on ne tape pas la balle que sur de l'herbe. C'est l'espagnol Sergio Garcia qui nous offre ce moment de pur bonheur, ainsi qu'un coup qui est assez balèze, il faut bien l'avouer. Le golfeur espagnol aura connu un dimanche plutôt horrible dans ce 4e et dernier tour de l'Arnold Palmer Invitational. Après un bogey concédé sur le 1 puis un birdie sur le 3, l'Espagnol explose sur le trou n°6, envoyant deux fois sa mise en jeu dans... l'eau avant de signer 9 (quadruple bogey) sur ce par 5. Malgré une belle réaction sur le 7 (birdie), Garcia s'égare dans un arbre au 10. Il parvient ici à réussir un superbe sauvetage mais ne peut éviter le double-bogey avant de prendre la décision d'abandonner à l'issue du trou n°12. Y a des jours comme ça...


Enfin voici la fameuse bataille pour l'eagle. Nous sommes sur le fameux trou n°6, un par 5 immense avec une effrayante pièce d'eau qui peut réduire à néant votre carte de scores. Comme c'est arrivé à Sergio Garcia, l'homme qui grimpait aux arbres. L'Américain Chad Campbell et le Canadien Graham DeLeat, eux, maîtrisent parfaitement leur mise en jeu ainsi que leur deuxième coup. Les deux hommes ont un troisième coup à négocier, à un peu plus de 100 mètres du drapeau. La suite, c'est tout de suite ci-dessous...


Article réalisé en majeure partie avec les informations du Figaro Golf, disponibles ici, ici et ici.
Merci à G.P. pour la première vidéo.

lundi 25 mars 2013

Danica Patrick - The Nascar Girl

L'anneau de Fontana, Floride
Hier soir il y avait une course de Nascar en Floride, sur le speedway de Fontana. Autant vous dire tout de suite, le circuit c'est un anneau de 2,5 miles et il faut faire 200 tours. Je dois bien avouer que c'est particulièrement chiant ! Mais c'est sympa de voir une fois un peu autre chose que la Formule 1 et le rallye. Bon en fait c'est pénible pendant 185 tours, mais il faut bien avouer que les quinze derniers tours étaient particulièrement prenant, il y avait de la lutte, et il y a eu de la casse. Et puis en mode bien US, on a eu droit à une petite bagarre entre deux pilotes après l'arrêt des moteurs (vidéo). Rien à voir donc avec les gentlemen de la F1 qui ne font que bouder sur le podium.

Danica Patrick dans sa combi Nascar
Enfin bon, tout ça pour dire que dans le lot des tapés qui tournent à du 170 mph de moyenne il y avait une voiture dans laquelle se trouvait un pilote un peu particulier. Une pilote en fait : Danica Patrick. A l'heure où Bernie Ecclestone essaie vraiment d'attirer une femme en F1, le Nascar a lui "sa pilote". Et des femmes pilotes c'est assez rare que pour être souligné. Comprenez-moi bien, point de misogynie ici mais bien un constat : les femmes sont sous représentées dans les sports moteurs. Donc quand il y en a une, c'est bien d'en parler.

Danica Patrick, c'est qui alors ? C'est une pilote de 30 ans, qui fait du Nascar depuis cette année. Avant ça elle était en IndyCar, monoplace typée F1. Au début elle commence en karting au Royaume-Uni, elle est repérée et retourne aux États-Unis pour commencer l'IndyCar. Et il faut bien avouer que les débuts ne sont pas faciles. En effet, il est toujours difficile pour une femme de s'imposer dans un monde assez macho. En 2006 un de ses adversaires dira :
Danica est très agressive dans nos voitures, surtout si on la prend au bon moment du mois.
En IndyCar, elle a le meilleur palmarès féminin
Pourtant en 2005, à ses débuts en Indy, Danica Patrick impressionne. Elle se place 4e sur la grille de départ des 500 miles d'Indianapolis. La meilleure place qu'une femme ait atteint. Elle finira d'ailleurs les 500 miles à la quatrième place, après avoir réalisé l'exploit de mener l'épreuve (une première historique pour une femme pilote à l'Indy 500) jusqu’à quelques tours de l'arrivée.

Lors de sa seule victoire, au Japon
C'est donc en toute logique qu'elle sera élue Rookie of the Year 2005. Cette même année elle réalisera sa première pôle. Elle en signera trois en tout sur ses 98 apparitions en IndyCar. Et en 2008, c'est la consécration, qui fera taire les détracteurs : elle remporte ce qui reste encore aujourd'hui sa seule victoire en IndyCar, au Japon, en 2008, et devient la première femme de l'histoire à remporter une course d'IndyCar, ainsi que la première femme à remporter une course d'un championnat majeur de monoplace. Enfin, en 2009, elle termine 3e des 500 miles d'Indianapolis.

Depuis son passage en Nascar, on ne peut pas dire qu'elle soit complètement à la masse. Sur les dix courses qu'elle a disputées, elle a déjà signé une fois la pôle.

Cependant, il existe un autre côté de Danica Patrick : la pilote est encore considérée plus comme une Anna Kournikova du plateau que comme une réelle pilote. Une femme qui fait plus parler d'elle pour sa plastique et ses photos que pour ses performances sur la piste. Mais bon, elle a quand même prouvé qu'elle savait résister à la pression, s'installer durablement dans un monde masculin, voire complètement macho, et elle a signé quelques performances dignes d'intérêt. Pour moi elle peut donc faire les photos qu'elle veut, tant que ce n'est pas pour n'être qu'une potiche dans les courses auxquelles elle participe.


Pour la petite histoire, Danica Patrick a terminé 26e de la course à Fontana, quand un certain Juan Pablo Montoya finit lui à la 38e place. Au classement général elle pointait, avant la course, à la 28e place sur les 60 pilotes concourrant dans la Nascar Sprint Cup. A quand un essai en F1 ?

mercredi 13 mars 2013

Le Vatican à l'aide du FC Barcelone

Hier, c'était quitte ou double pour le FC Barcelone en Champion's League. Les Catalans qui avaient perdu le match aller face à l'AC Milan 0-2 devaient sortir le grand jeu pour refaire leur retard sur les Milanais. Et la remontada, comme on l'appelle, a bien eu lieu ! Les Blaugranas ont gagné 4-0. De quoi dégouter les Italiens et montré au monde qu'il n'y a pas de crise au Camp Nou.

Messi sait qui il doit remercier !
Mais si tout ça était dû à une intervention divine ou du moins papale ? En effet, vous n'êtes pas sans le savoir, le pape Benoît XVI a démissionné et il y a du coup un conclave qui est organisé afin de choisir un nouveau pape (le pape a démissionné, un nouveau pape est appelé à régner, ...). 

Et depuis le conclave de 1958 et l'élection de Jean XXIII, c'est comme un gri-gri qui joue en faveur du FC Barcelone. En effet, en 1958, le conclave s'ouvre le 25 octobre. Le 26 octobre c'est El Clásico au Camp Nou pour la septième journée de la saison. Résultat du match : le FC Barcelone étrille le Real Madrid 4-0. 

En 1978, le conclave, qui verra l'élection de Jean-Paul II, s'ouvre le 14 octobre. Ce même jour, le FC Barcelone reçoit Las Palmas pour la sixième journée du championnat. Résultat ? 4-0 pour les Blaugranas. Coïncidence? Je ne pense pas!

Peut-être une idée de second maillot du FC Barcelone pour la saison prochaine
C'est donc hier que le Vatican a décidé de passer à la vitesse supérieure en permettant à Barcelone de rééditer l'exploit mais cette fois-ci en Coupe d'Europe, contre le Milan AC. Autant dire que le club catalan peut dire merci à Benoît XVI pour sa démission et l'ouverture du conclave le jour du match retour.

Vous me direz que cette théorie est bancale, et vous n'aurez pas tort, mais qui sait, les voix de l'autre sont impénétrable, comme on dit.