Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de regarder les championnats du monde de ski nordique qui se déroulent pour le moment à Oslo. Ce championnat bi-annuel regroupe le ski de fond (sprint, poursuite, circuit court [10km pour les femmes, 15km pour les hommes] et long [30km et 50km] et un relais), le saut à ski (avec deux épreuves individuelles sur petit et grand tremplin, ainsi que deux épreuves par équipe également sur petit et grand tremplin) et le combiné nordique (qui allie saut à ski et ski de fond). Le biathlon ayant ses propres championnats du monde, la discipline ne figure pas au programme (ce sont d'ailleurs les championnats du monde en ce moment, je vous prépare un portrait du géant de la discipline - Ole Einar Bjorndalen).
Pour revenir à ce que je disais, je voulais vous parler de la beauté du sport mais également de sa dureté, aussi bien physique que mentale. Dans ces championnats du monde, une femme survole pour le moment le ski de fond mondial, il s'agit de la norvégienne Marit Bjoergen (un petit article sur elle suivra). Alors pourquoi parler de Marit Bjoergen dans cet article ?
En regardant l'arrivée de la course des 10km classique, Marit Bjoergen qui était avant-dernière à s'élancer s'écroule, à bout de souffle. Elle a donné plus que tout ce qu'elle avait. En essayant péniblement de reprendre sa respiration, elle se retourne vers la ligne d'arrivée afin de voir sa plus grande rivale du moment franchir la ligne. La polonaise Justyna Kowalczyk passe avec 4 secondes de retard sur Marit Bjoergen. Bjoergen se relève alors avec les larmes aux yeux, alors que la polonaise (qui est l'actuelle leader de la coupe du monde) se rend compte qu'elle n'est pas passée loin de l'exploit. Pour elle, les larmes sont aussi présentes, mais elles n'ont pas la même signification.
Et c'est là que le sport est beau pour moi, c'est là qu'est l'intérêt du sport, et c'est à ce moment précis où on ressent une multitude de sentiments, entre joie et tristesse, entre excitation et déception. Le sport quel qu'il soit est une des seules choses qui peut, personnellement, m'arracher une larme, qui peut me transporter dans des états d'hystérie, de stress intense ou de dépression. Je repense à ce 4x400m aux championnats d'Europe d'athlétisme. Le relais belge qui est deuxième puis premier et finalement troisième. Je ne connais pas beaucoup de choses dans le monde - excepté le sport - qui puisse vous faire passer par les trois états décrit plus haut, et ce endéans quelques minutes seulement.
C'est pourquoi ce blog est sur le sport. J'espère que je pourrai vous transmettre un peu de ma ferveur et de ma passion.
Pour la beauté du geste, la chance fera le reste
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