Le Tour de France est fini depuis bientôt une semaine, mais laissez-moi vous raconter un petit bout d'histoire. Je parlerai aujourd'hui de Pedro Delgado. Delgado est un cycliste espagnol. En 1988, il remporte le Tour de France, malgré un contrôle positif au probénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise d'anabolisants. Il se trouve que le produit incriminé est interdit par le CIO, mais pas encore inscrit sur la liste des produits interdits par l'UCI. Il n'est donc pas exclus du Tour pour dopage et finit premier de la Grande Boucle. En 1989, Delgado revient donc sur le Tour visant un deuxième maillot jaune à Paris. L'Histoire en décidera autrement, et ce dès le prologue. En effet, à l'époque on n'utilise pas encore de vélos sur rouleaux pour l'échauffement d'un contre la montre. Les coureurs roulent donc dans les rues adjacentes au départ. Ce jour-là, l'Espagnol estime qu'il y a beaucoup trop de monde aux alentours du départs et décide donc de partir s'échauffer dans des rues un peu plus lointaines. Ce faisant, il ne se rend pas compte qu'il est en retard pour le départ. Delgado partira du prologue avec 2'40" de retard. Pour perdre encore 14". Il sera donc au soir du prologue avec un retard de 2'54". Même si ce n'est pas ce qui lui fera perdre le Tour cette année-là, la motivation n'y est plus vraiment. Sans ce retard, il aurait terminé à 56" de Greg Lemond et 48" du regretté Laurent Fignon. Delgado ne sera plus jamais troisième du Tour. En 1989, pourtant, il se consolera en remportant son tour, la Vuelta, pour la deuxième fois (première victoire en 1985). Il arrêtera sa carrière en 1994 avec à son palmarès trois victoires dans les grands tours (un tour de France et deux tours d'Espagne).
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jeudi 28 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
Le mix (5)
Et c'est reparti pour un petit mix des dernières infos insolites de la planète sport. Dans ce cinquième mix : une solide gamelle, des ratés, des bagarres, un peu de danse et le dunk d'un retraité. Enjoy !
On commence par la gamelle. Plutôt rude : un joueur de baseball japonais donne tout ce qu'il a pour attraper la balle... Malheureusement, au bout de son plongeon : le mur des tribunes... Et un départ en civière, un!
Mehdi Baala et Mahiedine Mekhissi-Benabbad en sont venus aux mains sur la piste du meeting de Monaco à la fin du 1500 mètres. L’altercation a ensuite continué dans les travées du Stade Louis II. L’image de l’athlétisme français vient d’en prendre un sacré coup… Et les deux athlètes ont été suspendus à titre provisoire samedi et devront rendre des comptes devant la commission disciplinaire de la Fédération française d'athlétisme (FFA). Les images et les explications dans Stade 2.
Dans le style bagarre et coup de sang, vous avez peut-être vu déjà cette image. Lors de la 19e étape du Tour de France, Alberto Contador perd son sang froid envers un des nombreux supporters dans l'ascension de l'Alpe d'Huez. Ce n'est peut-être pas plus mal, car tous ces gens qui courent à côté des cyclistes sont vraiment un problème pour la sécurité...
Bagarre toujours, enfin ici on peut plus parler de prise de judo. Car non Cristiano Ronaldo n'est pas que joueur de football... Lors d'un match amical contre le Chivas, la star portugaise se défait d'une façon plutôt originale de son défenseur. Ippon !
Et maintenant, cinq vidéos foot... Le première un beau raté de Lens Annab, joueur de Westerlo.
Autre pays, autre raté, n'est pas Zidane qui veut et Xavier Margairaz du FC Zurich l'a appris récemment en tentant une panenka.
Le joueur suisse aurait pu peut-être prendre exemple sur ce joueur émirati qui a une façon plutôt personnelle de tirer les penalty.
Lors du match amical entre Chelsea et Wycombe, Yossi Benayoun s’est distingué en marquant un but exceptionnel. Le joueur des Blues emmène le ballon avec deux ailes de pigeon et vient conclure avec ce même geste. Ça c’est la classe…
Mais faire des gestes techniques n'est pas donné à tout le monde. Josip Illicic l'a appris à ses dépends.
Enfin, pour terminer ce mix, deux vidéos : la première où le plus célèbre n°23 au monde qui, à 48 ans, arrive encore à dunker très facilement lors d'un entrainement avec les Bobcats.
La seconde montre Roberto Carlos qui semble s'habituer au Daguestan en s'essayant à la danse locale, et avec des cheveux s'il vous plait !
dimanche 24 juillet 2011
Tour de France 2011 : Evans en or et argent
Le podium de cette année : Evans (au centre) Andy (à gauche) et Frank Schleck (à droite) |
Comme toutes les épreuves cyclistes, le Tour de France reverse aux coureurs, selon leurs performances et classements, des primes. Les primes sont souvent appréciées par les coureurs puisque certains ont un salaire plutôt modeste. Ces primes de courses sont importantes pour les coureurs pour plusieurs raisons. Tout d’abord, celles-ci sont bien souvent partagées dans l’équipe. Un leader, remportant une course reverse à ses équipiers, acteurs de son succès, tout ou partie de ce qu’il gagne en divisant ses gains dans l’équipe. C’est normal et habituel. Les stars du vélo gagnant, de plus, beaucoup sans empocher les primes de courses grâce à leurs sponsors, à des opérations publicitaires, à des apparitions lors d’événements mais surtout grâce à des contrats très élevés pouvant se chiffrer en millions d’euros à l’année pour les meilleurs (Comme par exemple Alberto Contador qui gagne 5 millions d'euros par an). Ensuite, à l’inverse, les équipiers de ces stars, comme beaucoup de coureurs du peloton français, gagnent bien plus modérément leur vie. Un cycliste pro doit en effet gagner au minimum 33 000 euros pour courir au niveau pro. C’est un accord légal imposé par l’UCI. 30% du peloton environ gagne donc 2750 euros par mois. Peu quand on connaît les contraintes de ce métier et les salaires de certains autres sportifs (foot par exemple) ne jouant en plus pas forcément. A côté de ces 30%, 3 à 4 coureurs environ dans chaque équipe gagnent environ 450 000 euros à l’année ou plus puis, comme vu au dessus, certains dépassent même ces sommes déjà très importantes. Les primes et gains de course deviennent donc rapidement intéressants pour les coureurs selon leurs niveaux de revenus. Il y a donc différents moyens de gagner de l'argent sur le Tour.
Le classement général - Maillot jaune
Le classement général est le mieux doté. Il récompense en effet les coureurs les mieux placés au classement général. Le maillot jaune à Paris remportera ainsi 450 000 euros à son porteur. Les 10 premiers sont les mieux dotés mais les dotations descendent rapidement puisque le 10ème ne touchera plus que 3 800 euros.
Cadel Evans devrait empocher 513 900€ de prize money. |
1er : 450 000 €
2ème : 200 000 €
3ème : 100 000 €
4ème : 70 000 €
5ème : 50 000 €
6ème : 23 000 €
7ème : 11 500 €
8ème : 7 600 €
9ème : 4 500 €
10ème : 3 800 €
Les primes décroissent jusqu’au dernier classé qui touchera 400 euros. Le porteur du maillot jaune touche 350€ par jour.
Le classement par points - Maillot vert
Le maillot vert récompense le leader du classement par point, souvent appelé en raccourci, classement du meilleur sprinteur. Les 8 premiers touchent un prix à Paris.
Cavendish devrait ramener un peu plus de 70.000€ à son équipe |
1er : 25 000€
2ème : 15 000€
3ème : 10 000€
4ème : 4 000€
5ème : 3 500€
6ème : 3 000€
7ème : 2 500€
8ème : 2 000€
Tous les jours, lors des sprints intermédiaires, des gains sont attribués aux 3 premiers coureurs franchissant la ligne :
1er : 1 500€
2ème : 1 000€
3ème : 500€
Le porteur du maillot vert touche, quant à lui, 300€ par jour quand il l’a sur le dos.
Le classement de la montagne - Maillot à pois
Le classement de la montagne récompense également à Paris les 8 premiers de son classement selon le barème suivant qui est le même que pour le porteur du maillot vert :
Samuel Sanchez, meilleur grimpeur du Tour 2011 |
1er : 25 000€
2ème : 15 000€
3ème : 10 000€
4ème : 4 000€
5ème : 3 500€
6ème : 3 000€
7ème : 2 500€
8ème : 2 000€
Lors de passages de cols, les coureurs sont gratifiés de primes supplémentaires :
Pour un col hors-catégorie :
1er : 800€
2ème : 450€
3ème : 300€
Pour un col de 1ère catégorie :
1er : 650€
2ème : 400€
3ème : 150€
Pour un col de 2ème catégorie :
1er : 500€
2ème : 250€
Pour un col de 3ème catégorie :
1er : 300€
Pour un col de 4ème catégorie :
2ème : 200€
Le porteur du maillot à pois touche également 300€ par jour. En haut de certains cols, des primes spéciales sont versées. Voir plus bas.
Le classement du meilleur jeune - Maillot blanc
Le maillot blanc est porté par le meilleur coureur de moins de 25 ans au classement général. Son porteur touche 300€ par jour en blanc et le meilleur jeune de chaque étape remporte 500€. Le classement final récompense les 4 meilleurs jeunes avec les dotations suivantes :
Impressionnant, Pierre Rolland rapporte 33.600€ pour Europcar |
1er : 20 000€
2ème : 15 000€
3ème : 10 000€
4ème : 5 000€
Les victoires d’étapes
Les 20 premiers sont dotés d’une prime lors des arrivées d’étape. Il y a ensuite une légère différence dans les gains selon que l’étape est une étape en ligne ou un contre-la-montre, individuel ou pas équipe.
Etape en ligne
1er : 8 000€
2ème : 4 000€
3ème : 2 000€
4ème : 1 200€
5ème : 830 €
6ème : 780€
7ème : 730€
8ème : 670€
9ème : 650€
10ème : 600€
Les primes vont jusqu’au 20ème qui touche 200€
Etape contre-la-montre individuel ou par équipe
1er : 10 000€
2ème : 5 000€
3ème : 2 500€
4ème : 1 00€
5ème : 800 €
6ème : 700€
7ème : 600€
8ème : 600€
9ème : 500€
10ème : 500€
Là aussi, les primes récompensent les 20 premiers, le 20ème touchant lui aussi 200€.
Le classement de la combativité
Combatif sur deux étapes, Jérémy Roy est le super combatif et apporte 24.00€ à la FDJ |
Ce classement récompense le coureur le plus combatif d’une étape mais aussi le super-combatif du Tour. Ce classement est le résultat quotidien et final d’un vote d’un jury de journalistes.
Le combatif d’une étape remporte 2 000€, le super-combatif 20 000€
Le classement par équipes
Lors de chaque arrivée d’étape, la meilleure équipe remporte 2 800€. Le classement général par équipe récompense les 5 premières équipes avec les sommes suivantes.
C'est l'équipe Garmin-Cervélo de Thor Hushovd qui remporte le classement |
1ère équipe : 50 000€
2ème équipe : 30 000€
3ème équipe : 20 000€
4ème équipe : 12 000€
5ème équipe : 8 000€
Les primes exceptionnelles
D’autres primes jalonnent le parcours du Tour, en montagne. Elles récompensent le coureur qui franchit en tête deux cols, le Tourmalet et le galibier :
- le souvenir Jacques Goddet au sommet du Tourmalet : 5 000€
- le souvenir Henri Desgranges au sommet du Galibier (lors de la 18ème étape) : 5 000€
Les indemnités de participation
La direction du Tour verse enfin 51 243€ par équipe pour compenser les frais de participation, de logistique etc.
Le bonus de présence
Ce bonus récompense les équipes terminant la course avec 7, 8 ou 9 coureurs à hauteur de 1600€ par coureur.
Au total, toutes ces primes et ces gains s’élèvent à près de 3,5 millions d’euros.
Philippe Gilbert, ou le caméléon du début du Tour |
Du côté belge, Philippe Gilbert, le caméléon de ce début de Tour, devrait, grâce à ses victoires, sa troisième place au classement par points et les différents maillots qu'il a porté, engrangé près de 30.000 € pour l'équipe d'Omega Pharma Lotto. Avec la victoire de Greipel et la troisième place de Vanendert au classement de la montagne (10.000€), on peut dire que l'équipe belge a réussi a tiré son épingle du jeu d'une bien belle manière.
Source et le site www.sportune.fr
Patrick Musimu est décédé
Je vous avais dressé le portrait du plus grand apnéiste belge. L'homme est mort ce jeudi 21 juillet lors d'un entrainement dans sa piscine de Watermael. Le sportif, né à Kinshasa en 1970, a fait un malaise et s'est noyé. Le plongeur belge était le premier homme à être descendu à plus de 200 mètres de profondeur en apnée en atteignant les 209,60 mètres, en "No Limit", lors d'un entraînement en juin 2005 à Hurghada, en Egypte. Il avait découvert la plongée sur le tard à la suite d'un reportage télévisé. Après quelques mois d'initiation, le licencié en kinésithérapie battait déja deux records du monde, en Belgique, lors d'une Coupe du Monde d'apnée: le 65 m en immersion libre et celui du 63 m à poids constant. En avril 2002, il détrônait le célèbre Italien Umberto Pelizzari, champion du monde en titre, en descendant à 87 m en poids constant pour établir quelques mois plus tard le record du monde en poids variable à 120 mètres. Patrick Musimu avait mis au point une technique consistant à remplir ses cavités nasale et sinusale d'eau de mer, comblant le vide normalement occupé par l'air ce qui lui permettait de ne plus devoir compenser la différence de pression en cours de plongée. Patrick Musimu laisse derrière lui une petite fille de sept ans ainsi que son épouse.
dimanche 17 juillet 2011
Phil 'The Power' Taylor
Haaaa les fléchettes, sport de café par excellence, on y joue souvent très mal, en faisant semblant de viser et en ne sachant pas très bien où l'on tire... Pourtant pour certains, ce jeu est devenu un sport, alliant concentration et précision. Et il y'en a un qui se démarque des autres : Phil Taylor. Cet Anglais, né en 1960, est le champion incontesté de sa discipline. Son surnom : The power, vient du fait qu'il a remporté plus de 150 tournois professionnels, et est également détenteur d'un impressionnant record : il est 15 fois champion du monde ! Entre 1995 et 2002, il a d'ailleurs conquis les huit titres d'affilée. Alors oui vous allez certainement dire que ce n'est pas un vrai sport, qui demande de l'effort physique. Je vous l'accorde. Néanmoins, pour arriver à une telle précision dans le geste il faut s'être entrainé des heures et des heures d'affilée, comme un sportif à part entière. Je ne vous taperai pas sa biographie ni son interminable palmarès mais si vous y tenez, vous trouverez ici ce que vous voulez.
Au-delà de tous ses titres, il est également le premier à avoir réussi ce que l'on appelle un "nine darters" à la télévision. Le nine darters consiste à arriver à 0 en partant de 501, avec seulement 9 flèches, en trois tour donc. Pour ce faire, rien de bien compliqué : au premier tour, faites 180 (triple 20 + triple 20 + triple 20), faites pareil au second tour et enfin au troisième tour il faut faire 141 en finissant par un double soit un triple 20, un triple 19 et un double 12. Facile je vous disais... Regardez plutôt cet exploit immortalisé pour la première fois en télévision en 2002 :
Evidemment, ce n'est pas la seule combinaison possible, et c'est même réalisable plusieurs fois par match ! Ici Taylor en 2010 contre James Wade en finale de la Premier League. Vous remarquerez que la combinaison du premier nine darts de la vidéo est différente de l'exemple que j'ai donné plus tôt... Ici on a T20-T19-T19 / T20-T20-T20 / T20-T17-D18 ... Il gagnera d'ailleurs le tournoi.
Un petit tableau de ses (jusqu'à présent) neuf "nine-dart finishes"
Si un jour vous vous retrouvez face à une cible et que vous vous dites que ce n'est pas un sport, essayez, juste pour le plaisir, si vous êtes novices du moins, de mettre les trois flèches dans le 20... Peut-être que vous considérerez ce jeu comme un sport, non pas physique mais d'adresse, j'en conviens, mais un sport quand même.
mercredi 13 juillet 2011
C'est pas sorcier
Comme tout le monde, vous avez certainement entendu parler de la sortie du dernier opus d'Harry Potter (ou bien vous venez de passer deux mois en Antarctique). A cette occasion, je ne dérogerai pas à la règle et je parlerai de ça aussi ! Le monde de J.K. Rowling abrite un sport très populaire parmi les sorciers : j'ai nommé le Quidditch. Un balais volant pour chaque joueur, 3 buts (des cercles en hauteurs) pour chaque équipe et quatre balles : deux cognards, un souaffle et un vif d'or. Cette dernière balle faisant remporter 150 points. Enfin bon, l'intérêt du sport est surtout qu'il se déroule dans les airs grâce aux balais volants. Mais alors comment faire dans le monde bien réel ? Hé bien avec des balais pas volants, un vif d'or en forme d'homme déguisé en jaune, et 14 joueurs qui vont dans tous les sens sans qu'il y ait réellement de tactique. C'est du moins l'impression que ça donne ! Car oui, le quidditch existe bel et bien dans le monde "moldu". D'ailleurs, en novembre de l'année passée, à New-York, ont eu lieu les premiers championnats du monde de quidditch...
Comme disait l'autre : "On n'arrête pas le progrès" ... Ou pas
lundi 11 juillet 2011
Le pied droit de David Beckham
On pourrait peut-être l'avoir oublié celui-là, mais Spice Boy se rappelle à nos bons souvenirs. Comment ? Le 10 juillet, lors d'un match opposant les LA Galaxy de Beckham à Chicago, l'Anglais tire un coup de coin qui arrive directement dans le goal, sans toucher personne. On sera évidemment bien d'accord que le placement de la défense de Chicago est plus que douteux et la sortie du gardien est vraiment bizarre... Tout ça pour laisser filer la balle entre ses jambes. Néanmoins, il fallait quand même enrouler la balle suffisamment pour qu'elle entre dans le but directement, et puis comme ça n'arrive pas tous les jours, je voulais vous montrer ça.
Le portrait de Federer
Roger Federer a posté, aujourd'hui, sur sa page Facebook, une vidéo de Jean-Pierre Blanchard réalisant son portrait. Le portrait effectué, en un peu plus de 4 minutes, lors d'une soirée à Zurich a été ensuite vendu aux enchères et l'argent reversé à une œuvre de charité. Roger, en postant cette vidéo, l'a commentée : "This is seriously cool art". Pas besoin de traduction...
Sports gaéliques
Aujourd'hui, je ne parlerai pas de sports méconnus lointains, comme je l'avais fait avec le kabbadi, par exemple, mais bien des sports méconnus européens, et plus précisément irlandais. Car oui, en Irlande, il existe plusieurs sports beaucoup plus populaires que le football ou le rugby. On note le hurling, la camogie (variante féminine du hurling) le football gaélique, le handball gaélique (qui, contrairement à ce que son nom peut faire croire, est un mix entre le squash et la pelote basque) et le rounders (ancêtre du baseball).
Le hurling (et la camogie)
Les plus anciennes traces écrites du hurling remontent au 7e - 8e siècle, quand des moines ont mis par écrit nombre de traditions orales parfois anciennes. La brutalité du jeu provoque son interdiction du 16e au 18e siècle. La fin du 19e siècle marque un renouveau pour le hurling, mettant au monde deux variantes : Iomaint au sud de l'ile et Camànacht à Dublin. Le Camànacht se rattache finalement au hockey sur gazon, tandis que l'Iomaint donne naissance au hurling moderne. Le hurling se joue avec une crosse appelée hurley ou camán utilisée pour taper dans une balle nommée sliotar. Le jeu se joue à 15 contre 15. Le terrain mesure 140 m de long pour 80 m de large. La balle (le sliotar) est légèrement plus grosse et beaucoup plus dure qu'au tennis. Cette balle peut atteindre la vitesse de 110 km/h. Les équipes sont constituées d'un gardien de but, de 6 défenseurs, de 2 milieux de terrain et de 6 attaquants. Les attaquants commencent la partie du côté de la défense adverse. Il n'y a qu'un seul arbitre sur le terrain. Il est néanmoins aidé par plusieurs juges de ligne. On n'a le droit de ramasser la balle qu'avec la crosse (le hurley). La balle peut être passée avec la crosse, la main, ou d’un coup de pied. Par contre, on ne peut la déplacer qu’avec le bout de la crosse ou avec la main pendant quatre pas. Au hurling, il n’y a pas de hors-jeu, d’où l’intérêt d’envoyer le sliotar loin devant. Le solo-run est autorisé. Si le joueur veut intercepter une balle à la main, il doit garder un pied à terre. Le hurling est aussi un sport de contact : on peut repousser le joueur par l’épaule mais les coups de coude ou de hanche sont interdits. La balle de hurling évolue principalement en l'air et est souvent frappée à hauteur du visage d'où un risque certain d'accidents graves.
Le hurling est considéré comme étant le sport d’équipe le plus rapide sur gazon. La version féminine, la camogie, ne diffère presque pas de son cousin masculin, excepté qu'un match féminin dure 60 minutes pour 70 chez les hommes. Le hurling partage un certain nombre de règles et de structures, comme le terrain, le nombre de joueurs, la manière de compter les points et une partie de la terminologie avec le football gaélique.
Le football gaélique
Quelles différences alors avec le hurling s'il y a tant de points communs me direz-vous ? Hé bien tout d'abord le ballon. La balle de foot gaélique est, en quelque sorte, le croisement entre une balle de foot et une balle de volley. En football gaélique on oublie également la crasse, tout se fait au pied ou à la main. Si le jeu ressemble à un mélange de rugby à XV et de football, il est moins violent que ces derniers, puisque le plaquage et le tacle sont interdits. Néanmoins les contacts d'épaules contre épaules sont autorisés. Tous les matchs de football gaélique font 60 minutes, divisées en deux mi-temps de 30 minutes chacune. Les matchs du championnat national senior font exception à cette règle : ils durent 70 minutes avec deux mi-temps de 35 minutes. Un match ne pouvant se terminer par un match nul, deux solutions existent en fonction des compétitions : on rejoue le match ou on joue une prolongation de 20 minutes (avec deux mi-temps de 10 minutes). Une dernière particularité : le règlement de football gaélique stipule que c'est un sport strictement amateur !
Le handball gaélique
Le jeu se pratique à deux, trois ou quatre joueurs. La plus importante différence avec le squash est que les joueurs frappent la balle avec leur main recouverte d’un gant au lieu de le faire avec une raquette. On peut se servir indifféremment des deux mains. Il est plus que probablement à l'origine du handball américain qui ressemble très fort à celui-ci.
Rounders
Ici le sport est plutôt d'origine britannique. Mais ce qui est certain, c'est que ce sport est un ancêtre du baseball. Mais ici, le lanceur est obligé de lancer la balle en dessous de l'épaule, comme au softball (baseball féminin) et contrairement au baseball (où la balle est lancé par dessus l'épaule).
mercredi 6 juillet 2011
Le mix (4)
Pour ce quatrième mix, un petit tour du monde ! Enjoy :)
On commence par l'Europe avec Martin Del Potro lors du tournoi de Wimbledon. Bien que l'enjeu d'un tournoi du Grand Chelem soit important, cela n'empêche pas l'Argentin de chambrer un peu le ramasseur de balles.
On reste à Londres, où lors de la rencontre entre Flavia Penetta et Marion Bartoli, cette dernière perd le premier set et attribue cette mauvaise performance à ses parents. Elle leur demande donc tout naturellement de quitter les tribunes !
Angleterre toujours, à Manchester United, plusieurs joueurs se sont prêtés au Facebook Goal Challenge. Un jeu de précision. A ce petit jeu-là, c'est Javier 'Chicharito' Hernandez qui s'est montré le plus habile.
On s'envole vers Paris, où l'ancien champion du monde de roller s'est désormais reconverti. Désormais il bat des records du monde. Après sont saut de la Tour Eiffel, il a décidé de battre un record de longueur en sautant du haut du Sacré Cœur à Paris. Pari réussi, il fait un bond de plus de 28 mètres en s'envolant au-dessus de la capitale française.
En France toujours, lors d'une course de moto sur le circuit de Magny-Cours, deux pilotes chutent mais veulent quand même remonter sur leurs motos... Celles-ci en ont décidé autrement.
Direction l'Europe de l'Est, où Roberto Carlos pensait certainement finir des jours heureux dans le championnat russe. Les supporters de Samara en ont décidé autrement. L'ancien international brésilien au pied gauche exceptionnel a même quitté le terrain après qu'on lui ait lancé une banane... Comme quoi le racisme et l'imbécilité n'ont pas de frontières.
Et on continue notre voyage en Chine, où les joueurs de foot regorgent d'inventivité pour tirer un coup franc... La petite passe avant de tirer peut aussi être effectuée avec la tête !!
On traverse le Pacifique pour l'Amérique du Sud, où Léo Messi tente définitivement de ressembler à Diego Maradona. Pourtant avec le meilleur joueur du monde actuel, la 'main de dieu ne passe pas' !
Et on finit notre petit tour par les Etats-Unis. D'abord deux goals plutôt pas mal en MLS (il y en a de plus en plus d'ailleurs) : un coup franc des 40 mètres de Graham Zusi et puis un petit bijou "comme à l'entrainement" de Darlington Nagbe.
Et puis en Baseball, un supporter pourra repartir chez lui avec une des balles du match... Mais en échange il est trempé : en effet, la balle est retombée dans sa bière !
dimanche 3 juillet 2011
L'Iron Man est Belge
Le triathlon, un sport qui en réunit trois : natation, cyclisme et course à pied. Les distances varient selon le type de compétition.
Nom de la distance | Natation | Cyclisme | Course à pied |
---|---|---|---|
Sprint | 750 mètres | 20 kilomètres | 5 kilomètres |
Courte Distance (dit CD, DO ou A) | 1500 mètres | 40 kilomètres | 10 kilomètres |
Moyenne Distance (MD ou B) | 3000 mètres | 80 kilomètres | 20 kilomètres |
Longue Distance (LD ou C) | 4000 mètres | 120 kilomètres | 30 kilomètres |
A ces quatre types de distances, il faut en ajouter une cinquième. Certainement la plus dure, la plus éprouvante mais surtout la plus prestigieuse : l'Ironman. 3,8 km de nage, 180km de vélo et 42,195km (un marathon) à pied. Un truc de grands malades quoi !! A ce petit jeu là les Belges ne sont pas trop trop mauvais : un Brugeois, Marino Vanhoenacker vient d'ailleurs de battre le record du monde, qui était détenu par un autre Belge !
Marino Vanhoenacker à vélo |
Marino Vanhoenacker à pied |
Pour le plaisir, quelques images de l'ironman le plus prestigieux et le plus connu : celui d'Hawaii.
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