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jeudi 17 mars 2011

Les changements de la F1

A quelques jours de la première course de la saison à Melbourne, l'occasion de faire un petit tour des changements pour la saison 2011. Le plus gros changement est certainement celui du constructeur de pneus. Après 14 ans en F1, Bridgestone s'en va et laisse sa place à Pirelli. On continue donc avec une seule marque de pneus, tout en changeant celle-ci. Mais même si Pirelli est une marque connue et reconnue, l'adaptation à la F1 ne se fait pas sans mal ni sans polémiques...
Le nouveau fournisseur de pneus de laF1

En effet, les pneus Pirelli sont beaucoup moins résistants que les Bridgestion, et pourrait jouer un rôle dans toutes les courses du Championnat du Monde. Testées une première fois en 2010 après le Grand Prix de clôture d'Abou Dhabi, les gommes italiennes ont d'abord rassuré, avant de plonger le paddock dans un abîme de perplexité lors des quatre sessions d'essais d'avant-saison. En cause, leur usure rapide et extrême, qui influe grandement sur les performances des voitures. D'où l'impossibilité de les garder longtemps. Les gommes dures devraient durer une vingtaine de tours maximum, une quinzaine à minima. Trois ou quatre arrêts aux stands seront vraisemblablement nécessaires en début d'année. Ce changement pourrait permettre au plus petites équipes de jouer leurs GP sur la stratégie et, avec de la chance, partir dernier et arriver premier. On l'aura compris, le changement de pneus ennuie surtout les équipes du top.



Mais les composants les plus tendres du spectre Pirelle ne sont plus ceux qui posent le plus de questions et de problèmes aux pilotes. Les pilotes Ferrari ont multipliés les longues distance et les comparaisons de pneus. Leur verdict est sans appel : en 2011, les stratégies de course ne seront pas figées comme elles ont pu l'être l'an dernier.  Dans cette optique, près de 3 à 4 pit stops seraient nécessaire pour que les pilotes voient l'arrivée. Aussi les dépassements seraient modifiés : un pilote qui aurait des pneus neufs derrière un pilote avec des pneus en fin de run aurait des différences de performance énorme. Cette différence de pneu pourrait même être plus performant que l'utilisation du KERS et de l'aileron arrière mobile.

En plus de cette modification de pneus, on peut ajouter les suivantes :

  1. Le KERS : essayé en 2009, interdit en 2010, le Kers revient au goût du jour cette saison. Ce système permettant de stocker l'énergie des freinages et la transformer en chevaux supplémentaires (environ 80, pendant 7 secondes par tour) à l'accélération n'a pas laissé un grand souvenir. Mais le Kers, en tant que transformateur d'énergie, a le label vert. De nombreuses écuries en sont donc devenues adeptes. Hormis Team Lotus, Virgin et Hispania, les trois écuries arrivées en F1 en 2010, toutes l'utiliseront en 2011, ce qui devrait neutraliser ses effets. 
  2. L'aileron arrière ajustable: cette mesure vise à faciliter les dépassements, pour améliorer la qualité du spectacle. Ces dernières années, les perturbations aérodynamiques engendrées par une F1 étaient telles qu'une autre monoplace, à moins de lui être très largement supérieure, ne pouvait que très difficilement rester dans son sillage et doubler presque impossible.
  3. L'autorisation des ordres d'équipes : elles ont été réadmises. Elles avaient été interdites en 2002, après une utilisation abusive par Ferrari, pour favoriser Michael Schumacher.
  4. L'instauration de la règle des 107 %: un pilote ayant effectué un meilleur tour qualificatif supérieur à 107% du meilleur chrono réalisé en Q1 (1re séance de qualifications) ne participera pas à la course.
  5. Le fair-play: les commissaires de course auront plus de latitude pour sanctionner un pilote coupable d'un manquement aux règles du fair-play (zigzaguer devant un adversaire).

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