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mercredi 29 juin 2011

Sous l'eau aussi on transpire

Après une grosse semaine d'inactivité, je suis de retour, pour le meilleur mais aussi pour de l'insolite !! Et je reprends directement avec un sport : tout le monde connait le hockey sur gazon et le hockey sur glace, mais connait-on assez le hockey subaquatique ? Deux équipes de six joueurs, un palet en plomb, et un jeu au fond de l'eau en apnée. Dû à ces spécificités, ce sport est vraiment dur et couteux à retransmettre. Cependant, les adeptes aiment ce sport car il permet d'évoluer en 3 dimensions ! Voici un petit reportage réalisé par des Canadiens, à propos de ce sport.


France 3 a aussi consacré un reportage à ce sport.

Dans un autre style, il y a le hockey subaquatique de l'extrême ... je vous laisse juger de la folie de ces plongeurs ! (merci à S.J. pour le partage)



Mais il n'y a pas que le hockey qui peut se pratiquer sous l'eau, on trouve également des tireurs : 


Dans un autre style, cette vidéo de l'INA nous montre ce que l'on peut vraiment faire sous l'eau. 

vendredi 17 juin 2011

Le Kabaddi

Non ce n'est pas le lointain cousin de Jaccadi... C'est un sport, asiatique, ma foi injustement méconnu et pourtant très surprenant dans ses règles de jeu.  C'est est un sport d’équipe, originaire d'Inde, et qui s'est popularisé dans toute l’Asie du Sud ainsi qu'au Japon et en Iran. Il est particulièrement répandu au Pakistan, au Bangladesh et dans plusieures partie de l'Inde. Son nom vient d’un mot hindî signifiant « retenir son souffle ». Et c'est là une des règles les plus ahurissantes. Pendant une attaque, le joueur qui rentre dans le camp adverse doit retenir sa respiration jusque quand il revient dans sa partie de terrain. Deux équipes de sept joueurs occupent les moitiés d'un terrain de jeu d'environ 12,5 × 10 mètres. Chaque équipe a cinq joueurs supplémentaires en réserve. Le match est organisé en deux temps de vingt minutes chacun (quinze minutes pour les femmes), avec une pause de 5 minutes entre les deux pour que les équipes changent de côté.

Les équipes envoient à tour de rôle un « raider » du côte de l’équipe opposante, où le but est de tacler et lutter contre des membres de cette équipe avant de courir de son côté. Les membres battus par le raider sortent du terrain. La défense doit former une file en se tenant de la main ; si cette chaîne est « cassée » un membre de l’équipe doit sortir du terrain. Le but des défenseurs est d’empêcher le raider de retourner de son côté avant qu’il n’arrête de retenir son souffle. S’il inspire avant de retourner du côté de son équipe, il doit quitter le terrain. Un joueur doit également quitter le terrain s’il dépasse les lignes extérieures du terrain, sauf pendant une lutte avec un raiderL’équipe opposée gagne un point pour chaque adversaire ayant quitté le terrain. Une équipe gagne deux points (« lona »), quand toute l’équipe adverse est battue. L’équipe avec le plus de points à la fin du match le remporte. Les matchs sont organisés selon l’âge et le poids des joueurs.
Un sport atypique, donc, sans ballon, sans but, sans ligne d'arrivée. Juste deux équipes séparées par une ligne médiane et de l'apnée ! 


lundi 13 juin 2011

Button au terme d'une course de folie

4h04, 39 secondes et 537 millièmes ! C'est le temps qu'il a fallu à Jenson Button pour franchir la ligne d'arrivée du Grand Prix du Canada ! Après une des courses les plus folles de cette saison, le Britannique s'est imposé, et pourtant, rien ne le destinait à gagner jusqu'à une quinzaine de tours de la fin. 

Le Grand Prix du Canada a tenu toutes ses promesses. Il est en effet réputé car il s'y passe quasi toujours quelque chose. Sur les 13 derniers Grand Prix, celle-ci était sortie à 9 reprises. Autant dire qu'on espérait bien voir un peu de spectacle. Et c'est derrière la Safety Car que les pilotes se sont élancés, en raison de la piste détrempée. 
Après 25 tours et les premières péripéties (accrochage entre Hamilton et Webber, et entre Button et Hamilton, qui abandonnera suite à ça), la course est arrêtée à cause de la trop forte pluie. L'interruption dure 2h05. Autant dire qu'au moment de repartir, les pilotes vont réellement commencer une deuxième course. Les drapeaux jaunes ne s'arrêteront pratiquement jamais tout au long de la course. Fernando Alonso sort de la piste après un contact douteux avec Jenson Button. 

Changement de la piste

Au fur et à mesure que la course avance, la piste s'assèche. Les pilotes commencent alors le ballet dans les stands pour chausser des pneus "slick" pour la piste sèche. Felipe Massa, après avoir changé ses pneus, veut dépasser une Hispania, il sort de la trajectoire, et roule sur la partie mouillée de la piste. L'erreur lui est fatale, il sort. Mais pendant ce temps, c'est Michael Schumacher qui se rappelle aux bons souvenirs de tout le monde, voulant rappeler qu'il a quand même gagné 7 fois le GP du Canada, en étant deuxième, derrière l'inatteignable Vettel. L'ancien champion allemand fait le spectacle et montre qu'il n'a pas perdu sa conduite dans des conditions difficiles. Mark Webber le talonne. Jenson Button 4e, lui, revient comme un boulet de canon sur les deux hommes. Schumi doit encore résister 9 tous. A 7 tours de l'arrivée le DRS est re-autorisé. Webber l'enclenche pour passer Michael Schumacher, mais commet une petite faute. Button en profite, il passe l'Australien et dans le sillage double l'Allemand. 

Un dernier tour décisif

Button est désormais deuxième, alors qu'au cours du GP il a pointé à la 21e place. Déchainé, il fond sur Sebastian Vettel, en signant des chronos dignes de tours de qualification. Webber, lui, passe Schumacher à trois tours du terme. Dans le dernier tour alors qu'il a encore une petite avance, Vettel part à la faute. L'Allemand, qui écrase le championnat du monde, est bien un homme. Il craque sous la pression du Britannique qui n'en demandait pas tant à moins de 30 secondes de la ligne d'arrivée ! Button remporte donc un des GP les plus long de l'histoire, un grand prix de folie !

Une victoire pas encore acquise

Restons cependant purdents, beaucoup d'incidents ont parsemé la course, et pas mal de ceux-ci seront analysés après la course. Button qui est impliqué dans la sortie d'Hamilton et d'Alonso, pourrait donc être rétrogradé a posteriori. Si cela n'enlève rien à sa performance, cela pourrait lui couter cher au classement général des pilotes ...


dimanche 12 juin 2011

Bethany Hamilton et le surf à un bras

Non je ne vous parlerai pas d'un nouveau sport nautique complètement "in" mais bien d'une jeune femme de 21 ans (née le 8 février 1990) qui force le respect : Bethany Hamilton. Alors qui est Bethany Hamilton? Vous vous en doutez, c'est une surfeuse, née au paradis des vagues : Hawaii. 
C'est à cinq ans que Bethany commence le surf. Elle gagne en 1999 Haleiwa Menehune Championships. En février 2000, elle gagne en filles moins de 11 ans, filles moins de 15 ans et est seconde en filles moins de 12 ans au Volcom Puffer Fish contest. Grand espoir amateur du surf féminin, elle décroche un sponsor, Rip Curl, qui l'aide à devenir surfeuse professionnel. A 13 ans, c'est le drame. Alors qu'elle est en train de s'entrainer, elle se fait attaquer par un requin qui lui arrache le bras gauche. Tout le monde se dit alors que la carrière de la jeune fille est terminée.  Mais non, elle s'accroche à son rêve de devenir championne du monde et décide de continuer sa carrière. Et seulement un mois après son accident, elle remonte sur un surf, avec un seul bras ! 
Elle recevra d'ailleurs, en 2004, l'Award du meilleur Come Back. En 2005, soit deux ans après son accident, elle participe au circuit du National Scholastic Surfing Association (NSSA), où elle termine 4e de l'open pour femme et devient championne du Explorer Women Contest. En 2009, elle devient vice-championne du monde junior. Depuis son arrivée chez les pros, elle n'a encore remporté aucune épreuve du championnat du monde, mais elle ne perd pas espoir. L'ensemble de ses concurrentes admire son courage et sa persévérance. On l'imagine bien, ce ne doit pas être facile de nager sur sa planche avec seulement un bras. Largement médiatisée dans le monde anglo-saxon, Bethany Hamilton est devenue un symbole pour les personnes handicapées aspirant à mener une vie ordinaire. 

Ce destin hors du commun a bien évidemment intéressé les producteurs d'Hollywood et un film (Soul Surfer) sortira cette année retraçant l'histoire de la native de Kauai


vendredi 10 juin 2011

Un but dans l'indifférence générale

Aujourd'hui, je vous propose un but lors d'un match de D1 paraguayenne opposant le club de Cerro Porteño et celui de Nacional. Francisco Javier Garcia, joueur du premier, marque un but des 30 mètres. Splendide me direz-vous. Oui, sauf qu'aucun de ses coéquipiers ne le félicite. Pire certains l'insultent même. C'est ça la dure loi du professionalisme. Savoir faire face à l'adversité en toute circonstance, et pouvoir néanmoins continuer à faire des gestes techniques "de toute beauté". Plus d'info.


Merci à S. J. pour le partage