Deuxième apparition du mix, l'actualité sportive devrait bientôt se tarir, profitons-en donc avec cette fois-ci une dizaine de vidéos. Enjoy !
La première met en scène Thaddeus Young, des Philadelphia 76ers, lors du premier tour des Playoffs de NBA (qui pour rappel verront s'affronter les Miami Heat de James, Wade et Bosh, contre les Dallas Mavericks de Nowitzky). Le joueur nous prouve qu'il n'est pas toujours nécessaire d'être chaussé pour jouer.
NBA toujours, J. R. Smith se la joue à la Tom Brady (Quarterback des New England Patriots - Foot US) lors de l'échauffement avec son équipe des Denver Nuggets.
Ce week-end, le pilote mexicain de Formule 1 Perez a subi un grave accident lors des qualifications pour le Grand Prix de Monaco. Une très grosse frayeur pour le paddock, mais finalement il s'en sort avec une "simple" commotion cérébrale...
Mais il n'y a pas qu'en F1 que les crash peuvent être spectaculaire. Rendez-vous de l'autre côté du monde, en Australie, où le pilote Karl Reindler a eu une grosse frayeur au départ d'une des manches du championnat de voiture V8 Supercars. Heureusement, il a réussi à sortir de la voiture et rester indemne.
Traversons maintenant l'Océan Pacifique (en partant de l'Australie), pour voir Jorge Goncalvez. Le pilote a été victime d’un accident lors du Firestone Indy Lights 2011 à Indianapolis. Après avoir voulu éviter la déroute de la voiture d’un concurrent, Goncalvez a perdu le contrôle de son véhicule…
On reste dans le "qui fait mal"... Durant le second tiers-temps du 7e match de la demi finale des playoffs de hockey sur glace, Steven Stamkos, qui évolue au Tampa Bay Lightning, a du sentir passer le palet qui lui est arrivé en plein visage lors du match Boston Bruins. (Pour la petite histoire, ce sont les Bruins qui gagne le match (1-0) et donc la série, ce qui les emmène en finale de la Stanley Cup face aux Canucks de Vancouver)
Note plus joyeuse à présent, Rafael Nadal se serait-il trompé de sport ? Il faudrait voir avec un ballon de foot. Ce qui est sur c'est qu'avec une balle de tennis il n'a pas l'air maladroit avec ses pieds.
Roberto Carlos n'est pas en reste, et montre qu'il n'a rien perdu de son toucher de balle...
D'autres par contre sont loin du compte... Admirez ce double fail : le gardien d'abord qui anticipe (bien que je doute fort qu'on apprenne aux gardiens à anticiper de la sorte) et deuxièmement Maxi Andrada, l'attaquant, qui n'a rien à envier à un Miroslav Klose il y a quinze jours.
Que dire ? Rien. Ce Barcelone là est au-dessus de tout, au dessus du football des mortels, ou du moins mondial... Ce que les catalans ont fait ce soir, c'est vraiment donner une leçon de football au club champion du pays qui a inventé ce sport. Cette équipe est impressionnante de facilité, de fluidité, de talent. Si Lionel Messi est le "MVP" du match, de la champion's league, de la liga et finalement du monde, il n'en reste pas moins que la pierre angulaire de cette équipe reste Xavi Hernandez. Comme à chaque match, il abat un travail de dingue, et est toujours là pour la bonne passe. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait à la 27ème minute, lorsqu'il fait cet extérieur droit pour Pedro. Cette équipe mérite cette victoire autant pour ses individualités que pour son collectif. Tant pour son niveau sportif qu'humain. Oui humain. Guardiola qui fait monter Puyol à deux minutes du terme. Xavi qui ne se pose même pas de question, qui rend son brassard au capitaine emblématique du Barça. Ces joueurs espagnols qui commencent à avoir un CV impressionant. Mais, et c'est là que toute la grandeur de ces joueurs transparait, Puyol a ce geste, magnifique pour moi, que de donner son brassard à Abidal avant le lever de la Coupe. Après son opération pour une tumeur au foie, son retour rapide au plus haut niveau, et le soutien indéfectible de ses coéquipiers durant sa convalescence, c'est un superbe geste de la part de Puyol que de laisser le Français soulever la Coupe en premier. A n'en pas douter le geste de cette finale.
Définitivement, le Barça est vraiment "Mès que un club"
Abidal (à droite) soulève la Coupe des Champions avec le brassard de capitaine
Dans un peu moins d'une heure maintenant débutera la finale de la Champions League, là rien de bien neuf. Mais du neuf il y aura, et ce aux pieds des joueurs. En effet plusieurs joueurs de Barcelone ont personnalisé leurs chaussures pour cette finale. Bientôt un échange de chaussures en même temps que le maillot après le match ?
Hé oui, il fallait bien que ça arrive à un moment, Mbark Boussoufa, l'international marocain et ancien maitre à jouer d'Anderlecht, a inscrit ce week-end son premier but en championnat russe. Son club, l'Anzhi Makhachkala, est actuellement premier du championnat avec 19 points et deux matchs de plus que le second, le CSKA Moscou. On peut voir que le petit marocain n'a rien perdu de son toucher de balle. En déplacement au Lokomotiv Moscou, l'Anzhi a remporté le match 1 - 2.
N'en déplaise à Claude François et Pascal Obispo, je n'aborderai pas leur année qui sont respectivement 1962 et 1980 mais cette saison de Formule 1 de l'année 1982. Cette année-là, Keke Rosberg (le père de Nico) devient champion du monde du championnat des pilotes, en arrivant un peu par défaut dans l'écurie Williams au début de la saison. Il devient champion du monde en ne gagnant qu'une seule des 16 courses de la saison. Cette saison-là d'ailleurs il y aura onze vainqueurs différents.
Didier Pironi
Autant dire que le championnat est plutôt disputé. Rosberg gagnera le championnat pour cinq petits points seulement devant Didier Pironi. C'est justement sur Didier Pironi que je vais m'attarder, c'est autour de lui que je vais axer la chronologie de cette saison. En 1982, il est pour sa cinquième année au volant d'une Formule 1. C'est sa deuxième saison sous les couleurs de Ferrari et il a comme coéquipier le légendaire Gilles Villeneuve (le père de Jacques, qui sera champion du monde en 1997). Les deux pilotes sont très amis, et s'entendent très bien malgré la concurrence interne à l'écurie. Didier Pironi est également engagé dans son sport et est le porte parole des pilotes. Toujours très impliqué dans les questions liées à la sécurité, Didier Pironi se transforme ainsi en véritable leader syndicaliste lors de la fameuse grève des pilotes au Grand Prix d'Afrique du Sud. En réaction au contenu du projet de super-licence que la FISA (Fédération Internationale du Sport Automobile) et la FOCA (Formula One Constructors Association) tentent de leur imposer, tous les pilotes à deux exceptions près décident de boycotter les premiers essais et de faire grève. Afin de maintenir leur cohésion et de résister aux pressions de leurs employeurs. Didier Pironi négocie avec les instances dirigeantes et ils arrivent finalement à un accord. Le Grand Prix aura dès lors bien lieu, avec tous les pilotes. Lors du 4ème Grand Prix de la saison, les écuries affiliées à l'association des constructeurs, essentiellement les écuries britanniques, décident de boycotter le Grand Prix de Saint Marin, pour protester contre la disqualification de Nelson Piquet et Keke Rosberg lors du Grand Prix du Brésil (2è course de la saison). Le Grand Prix surréaliste voit partir 14 voitures, et seulement 5 arriveront au bout. En fin de course, alors que le Gilles Villeneuve était en tête devant son coéquipier Didier Pironivue de l'arrivée, le stand Ferrari passa aux deux hommes le panneau « SLOW » (ralentir), une manière implicite de leur ordonner de geler leurs positions.
Les restes de la voiture de Villeneuve après l'accident
Malgré cela, Pironi attaqua Villeneuve, qui réagit. Le français réussit pourtant son coup et gagne la course. S'estimant trahi par son coéquipier et ami, Villeneuve, le visage fermé, refusa ostensiblement de célébrer le doublé Ferrari sur le podium. Pironi n'aura jamais l'occasion de s'excuser. En effet, deux semaines plus tard lors des qualifications pour le Grand Prix de Belgique sur le circuit de Zolder, Villeneuve meurt, en partant à l'assaut du chrono de Pironi lors des qualifications. Il se tue après avoir heurté la March de l'allemand de l'ouest Jochen Mass qui roulait au ralenti. il est littéralement éjecté de sa monoplace. Certains disent qu'il était déjà mort au moment du contact avec la voiture de Mass (Vidéo). Trois Grand Prix plus tard, le monde de la Formule 1, va connaitre une nouvelle tragédie. Lors du Grand Prix du Canada, Didier Pironi réalise la pole position lors des qualifications. Mais au moment du départ, il cale. Tous les pilotes l'évitent sauf Riccardo Paletti. L'Italien, déjà lancé n'a pas le temps d'éviter la monoplace de Pironi. Pour son deuxième Grand Prix, Paletti meurt sur le coup (Vidéo). Pironi continue pourtant son bonhomme de chemi et mène au championnat des pilotes. Mais il ne voit pas venir son crash à lui lors des essais du Grand Prix d'Allemagne.
La voiture de Pironi après son envolée
Lors des derniers essais disputés sous la pluie, Pironi se fait surprendre par la Renault au ralenti de Prost, masquée par un épais nuage d'eau en suspension. Après un terrible vol plané, la Ferrari retombe lourdement : grièvement touché aux jambes, Pironi parvient à éviter l'amputation mais sa saison s'achève. Le lendemain la course est remportée par son coéquipier Patrick Tambay, remplaçant de Villeneuve depuis Zandvoort, qui a profité de l'accrochage entre le leader Piquet et le chilien Eliseo Salazar, retardataire maladroit. Juste après l'accident, pris d'une soudaine fureur ou d'une peur rétrospective, Piquet frappera d'un coup de poing Salazar. Ne disputant dès lors pas les quatre derniers Grand Prix (Autriche, Suisse, Italie, et Las Vegas), Pironi sera tout de même sacré Vice-Champion du monde 1982. Keke Rosberg en profitera pour remporter le titre pour cinq petits points seulement. Pironi remontera dans une Formule 1 en 1986 mais sans convaincre. Il se tournera alors vers les Formule 1 de la mer (les bateaux off shore). C'est au volant d'un de ceux-ci qu'il trouvera la mort le 23 août 1987.
La saison 1982, une saison bien noire pour le sport automobile roi. Depuis bien évidemment, la sécurité a été améliorée, mais les accidents graves ne sont pas pour autant fini (Senna, Kubica, ...).
Aujourd'hui, John Isner fait son entrée dans le tournoi de Roland Garros. Il joue son premier tour face à Rafael Nadal. Autant dire que l'Américain n'a pas beaucoup de chances de passer au second tour. Néanmoins, le voir jouer m'a fait me rappeler ce match de juin 2010 à Wimbledon. Ce match remporté par Isner contre le français Nicolas Mahut, qui sera, je le pense, difficile à battre. Score final : 4-6, 6-3, 7-6, 6-7, 70-68 ! Difficile à battre en temps et en records, puisque les records établis lors de ce match ont explosé les précédents records.
Le match a duré 11 heures et 5 minutes, répartis sur trois jours. Le deuxième jour, les joueurs sont restés 7 heures et 5 minutes sur le terrain. Le précédent record de durée d'un match de tennis masculin était détenu par Fabrice Santoro et Arnaud Clément en 2004 (6-4, 3-6, 6-7, 3-6, 16-14) en 6 heures et 33 minutes à Roland Garros en 2004.
Le cinquième set du match, a duré 8 heures et 11 minutes. C'est le plus long jamais joué sur un tournoi du Grand Chelem, et également celui durant lequel les joueurs ont joué le plus de jeux. À lui tout seul, ce cinquième set a d'ailleurs duré 98 minutes de plus que le match de Santoro et Clément. En comparaison, Serena Williams, lors de sa victoire à Wimbledon en 2002, n'a passé que 7h57 sur les courts pour ses septs matchs.
Au total, 183 jeux ont été joués durant cette partie, dont 118 lors du deuxième jour de match. Les anciens records dataient tous de la période précédant l'instauration du tie-break (qui fait son apparition en 1970). Et encore même sans le jeu décisif, le plus grand nombre de jeux dans un match était de 126 (en 1966).
Le dernier set établi le record du plus grand nombre de jeux joués en un seul set, à savoir 138. En 1977, Guillermo Vilas avait eu besoin de 147 jeux pour gagner ses sept matchs à Roland Garros.
Au total, le match a connu un record de 980 points : 502 pour Mahut contre 478 pour Isner. Le Français détient ainsi le record du nombre de points gagnés durant un match. 711 points ont été joués dans le seul cinquième set où Mahut a gagné 365 points contre 346 pour Isner.
Les deux joueurs ont également réalisés un total de 216 aces au cours de la rencontre. 113 pour Isner et 103 pour Mahut. Ils ont du coup battu tous les deux le record détenu par Ivo Karlovic qui était de 78 aces en un seul match.
Avec seulement trois breaks réussis par les deux joueurs (un pour Mahut dans le second set et deux pour Isner dans les premier et cinquième sets), la moyenne est d'un break tous les 61 jeux, soit 0,016 break par jeu. Ainsi, 98,4 % des jeux ont été remportés par leurs serveurs respectifs. Une telle moyenne est exceptionnelle mais il ne s'agit pas d'un record puisque des matches sont gagnés sans aucun break réalisé.. Néanmoins, ce faible nombre de breaks, combiné au grand nombre de jeux joués, fait de ce match celui ayant le plus de jeux consécutifs sans break converti. En effet, les deux joueurs n'ont pas perdu leur engagement durant 168 jeux consécutifs, répartis entre le deuxième jeu du deuxième set et le dernier du cinquième. D'autre part, Isner a remporté 65 fois son service consécutivement en ne concédant aucune balle de break.
John Isner (à gauche) et Nicolas Mahut (à droite) qui posent après le match devant leur tableau de score
Le Livre Guinness des records a homologué douze records pour ce match :Le plus long match de tennis professionnel, Le plus long match dans un tournoi du Grand Chelem, Le plus long match joué à Wimbledon, Le plus grand nombre de jeux dans un match de tennis professionnel, Le plus grand nombre de jeux dans un tournoi du Grand Chelem, Le plus grand nombre de jeux dans un match d’un tournoi de Wimbledon, Le plus grand nombre d’aces par un joueur dans un match de tennis professionnel, Le plus grand nombre d’aces par un joueur dans un tournoi du Grand Chelem, Le plus grand nombre d’aces par un joueur dans un match d’un tournoi de Wimbledon, Le plus grand nombre de jeux sur un set d’un match de tennis professionnel, Le plus grand nombre de jeux sur un set d’un tournoi du Grand Chelem, Le plus grand nombre de jeux sur un set dans un tournoi de Wimbledon.
Les deux derniers points du match et la joie d'Isner, qui, pour la petite histoire, perdre au second tour sur le score de 6-0, 6-3, 6-2...
Martín Palermo est un footballeur argentin qui joue au poste d'attaquant pour le club de Boca Juniors. Après des expériences peu concluantes en Europe dans trois clubs espagnols différents (Villareal, Real Betis et Deportivo Alaves), il retourne jouer en Argentine. Il est surtout connu pour être le joueur ayant inscrit le plus de buts sous le maillot de Boca Juniors. Mais Martin Palermo a également une histoire à part en équipe nationale. Il débute sous le maillot de l'Albiceleste en 1999 mais il est très vite être mis de côté notamment en raison d'un match de Copa América. En effet, le 4 juillet, lors de la Copa America 1999, il entre dans le Livre des records en réussissant la piètre performance de manquer trois penalties au cours d'un même match face à la Colombie. Le premier heurte la barre transversale, le deuxième manque le cadre et le troisième est arrêté par le gardien colombien (Miguel Calero).
Martin Palermo détient plusieurs records
Suite à ce match il sera écarté de l'équipe d'Argentine, et ne reviendra qu'en 2009 quand Diego Maradona l'appelle pour les qualifications pour la Coupe du Monde 2010. Durant ces éliminatoires, Palermo sera l'homme qui remettra l'Albicéleste sur les rails de la qualification en mettant son pied au bon endroit à la 93è minute contre le Pérou, et sous le déluge. Ce goal donnera d'ailleurs l'image de Maradona glissant "comme une baleine sur le terrain". Celui-ci désignera le goal comme un "miracle de plus de Saint Palermo". Palermo jouera lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Le 22 juin 2010, il entre en jeu contre la Grèce et inscrit son premier but en Coupe du monde à la 89ème minute après un tir de Lionel Messi repoussé par le gardien. Ce but fait de Palermo le joueur le plus âgé ayant inscrit un but sous le maillot de l'Argentine, record détenu auparavant par Diego Maradona après son but contre... la Grèce lors de la Coupe du Monde 1994 (21 juin 1994). Martin Palermo annonce sa retraite internationale le 18 juin 2010. Celle-ci aura duré de 1999 à 2010 (même s'il n'a pas été appelé en équipe nationale de 1999 à 2009...). Durant cette période il aura joué 15 matchs et inscrit 9 buts.
Quelle fin de saison de football. Les pays limitrophes de la Belgique réussissent décidément bien aux Belges. Commençons par l'Angleterre (oui c'est pas limitrophe, il y a la mer du Nord entre les deux, mais on disait qu'on acceptait) où Vincent Kompany est le premier belge à soulever la FA Cup. En Hollande, les Belges se sont partagés la Coupe (pour Nacer Chadli et le FC Twente) et le Championnat (pour Vertonghen et Alderweireld et l'Ajax Amsterdam). Enfin en France, Eden Hazard réalise le doublé Coupe - Championnat avec le LOSC. Autant dire que nos petits belges sont en forme. Avec ça, on a aussi un beau champion en Belgique : Genk, qui a été régulier pendant toute la saison. Avec De Bruyne qui finit bien sa saison, Vossen et Ogunjimi qui se trouvent toujours aussi bien et un Courtois de rêve pour protéger ses filets contre le Standard, mardi passé. Le Standard justement qui gagne logiquement la Coupe de Belgique contre un triste Westerlo. Triste, à l'image des Playoffs 2 de notre championnat. Si les Playoffs 1 ont attisé les engouements des supporters (et encore pas tous), les Playoffs 2 sont à revoir, à supprimer ou je ne sais pas. Ceci est une critique pas du tout constructive puisque je n'apporte aucune idée de changement, mais il faut changer, ça c'est certain.
A l'aller les Belges jouaient en blanc.
Enfin bon, tout ça pour dire que les Diables Rouges ont l'air en forme dans leurs clubs respectifs, on ne peut donc qu'espérer que le 3 juin, l'équipe belge se mette en meilleure position dans le Groupe A des qualifications pour l'Euro 2012 en Ukraine et en Pologne. Au petit jeu des absences/présences, la Turquie perd deux de ses joueurs clé. En effet, Hamit Altintop (ex-Bayern de Munich) et Nuri Sahin (ex-Borussia Dortmund) qui viennent tous les deux de signer au Real Madrid pour la saison prochaine, seront absents lors de ce match au Stade Roi Baudouin. Le match aller avait vu la Turquie gagner à domicile sur le score de 3 à 2. Ici, les Diables Rouges, qui joueront en rouge, pourront compter sur un stade plein à craquer qui les soutiendra. Ce match revêt une importance capitale dans la lutte pour la 2ème place du groupe A des qualifications pour l'Euro 2012. La Belgique occupe pour l'instant cette 2ème place avec 10 points en six matches. La Turquie compte neuf points en cinq matches. L'Allemagne caracole en tête du groupe avec 15 points sur 15. Dans moins de deux semaines maintenant, la Belgique devra montrer sur le terrain tout le bien que l'on pense d'elle. Car c'est vrai, sur papier, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu un si beau groupe.
De temps en temps, et je commence avec cet article, je ferai des petits condensés d'actu insolite du monde du sport. Aujourd'hui, trois vidéos qui touchent au monde du football, deux sur un terrain classique et une sur un terrain aménagé...
Cristiano Ronaldo, la star internationale n'en reste pas moins un gentleman. Contre Getafe, l'international portugais sort la balle du terrain, et casse involontairement le nez d'un supporter à la 19e minute. Après le match, il ira lui donner "son maillot" et faire une photo avec le malheureux spectateur. Un beau geste de CR7 et un joli "chouette" souvenir pour le supporter.
Souvenez-vous il y a un an, John Terry faisait la une des tabloids pour une aventure qu'il avait avec la femme d'un de ses coéquipiers en équipe nationale, Wayne Bridge. Un an plus tard, les deux hommes se retrouvent face à face pour Chelsea - West Ham, où joue Bridge. Et apparemment Wayne n'a toujours pas pardonné à John Terry. Avant le début du match le joueur de West Ham n'a pas voulu serrer la main de Terry. Ambiance !
Enfin et plus drôle, Budweiser, la célèbre marque de bière américaine, a décidé de créer un nouveau sport pour les besoins d'une publicité. Il s'agit du poolball, traduisez "le billard-foot". L'idée ne manque pas d'originalité. Je ne sais pas combien ça coute ni si ce sera un jour commercialisé (ne soyons pas fous) mais ça pourrait être assez drôle d'y jouer !
Après vous avoir fait découvrir ou redécouvrir, c'est selon, les deux sports qui se cachent sous la bannière de l'AFL, il est temps de vous parler de la LFL... Comme je vous l'avais dit, il y avait deux fois le même sport mais avec une approche différente. On a donc vu l'Arena Football, qui reprend le principe du football américain mais sur un terrain de 50 yards et en indoor. Pour la LFL, c'est pareil, alors, quelle est la différence d'approche ?
Le logo de la LFL
La différence, c'est que c'est une league féminine, ce sont donc des femmes qui jouent au football américain. Mais s'il n'y avait que des femmes, ce serait peut-être moins intéressant. Le concept est instauré pour la mi-temps du Super Bowl 2004. Et c'est en 2009 que la première saison de LFL a lieu. Le jeu se dispute sur deux mi-temps de dix-sept minutes chacune, coupées d'une pause de quinze minutes, avec des prolongations en mort subite de huit minutes si les deux équipes sont à égalité à l'issue du temps réglementaire.
Niki Ghazian des Los Angeles Temptation en 2009
L'équipement de protection comporte un casque, une épaulière et des protections aux coudes et aux jambes. Jusque là rien de bien original ni rien qui sorte de l'ordinaire. Mais contrairement aux hommes qui ont un maillot, et tout le reste, les joueuses portent une jarretière, un soutien-gorge sur lequel est noté le numéro de la joueuse et une culotte.
Autant dire que le but est plus que certainement de voir des belles filles que du beau jeu !! Les noms des équipes sont eux-mêmes assez équivoques (entre autres : Philadelphia Passion, Dallas Desire, Denver Dream, Los Angeles Temptation ou encore San Diego Seduction). Lors des deux premières saisons, ce sont les Los Angeles Temptation qui l'ont emporté. En 2010 face aux Chicago Bliss 27 à 14 et cette année face aux Philadelphia Passion 26 à 25.
Voici donc le deuxième sport, dont la league a les mêmes initiales que pour l'Australian Football League. Il s'agit de l'Arena Football League.
L'Arena Football League est créée en 1987 comme ligue de football américain en salle. En 1990, un brevet a été attribué à Jim Foster, fondateur de l'Arena Football, pour son idée de football américain salle et son équipement unique. En 2007, les audiences pour les matches sont les plus hautes jamais atteintes. Cependant la crise de 2009 va avoir raison de la ligue. Pendant plusieurs mois, les rumeurs de faillite se font nombreuses. Finalement la ligue fait faillite, pour être refondée en 2010. Une partie des franchises de l'ancienne AFL se réunissent pour former la nouvelle ligue, avec notamment le soutien de la chaine de télévision de la NFL.
Au niveau des règles, rien ne change vraiment par rapport au Football américain classique, si ce n'est trois choses : le terrain ne fait que 50 yards, le punting au quatrième down est interdit et on permet au joueur de n'avoir qu'un pied dans la zone de touchdown pour valider celui-ci, un peu à la manière du championnat universitaire. Pour rappel, en NFL, il faut les deux pieds dans la zone pour accorder le touchdown. La balle est la même qu'en NFL, et les joueurs sont au nombre de 8 par équipe sur le terrain. Le jeu est plus rapide et les touchdowns beaucoup plus nombreux. Cependant personnellement je trouve le jeu justement trop simplifié et moins tactique. On peut avoir un touchdown sur une passe même si l'on est sur sa ligne des 5 yards... Néanmoins, ça permet de voir du Foot US jusqu'en juin et ça ça fait plaisir quand même.
Voilà, je commence un petit tryptique de sport, deux dont les league ont les mêmes initiales et deux qui sont les mêmes sports mais avec une approche différente ... Vous comprendrez ! Je commence donc par l'AFL, ou l'Australian Football League. Je vais donc vous faire une petite présentation du football australien.
Le football australien a été inventé en 1857 par Tom Wills. Après ses études en Angleterre, à l'école de rugby où il était capitaine de l'équipe de football (qui deviendra plus tard le rugby), il rentre en Australie avec l'idée de créer une équipe de rugby. Et c'est le le 10 juillet 1858 que le premier club de football australien est créé, le Melbourne Football Club, toujours actif à ce jour. Le premier match organisé se déroule à Yarra Park et voit s'affronter deux équipes de près de quarante joueurs pendant quatre jours, sur un terrain de près de 500 mètres de long. Tom Wills, entre autres, rédige la première version des règles du football australien à Melbourne en 1859, ce qui en fait le deuxième plus vieux code de football, derrière le rugby, puisque le football ne vit ses règles écrites qu'en 1863 et le football américain en 1869.
Le football australien, le sport roi en Australie
Le sport est donc créé en 1859, et la première saison officielle se déroule en 1897. Le football australien est doté de règles assez simple. Une équipe de Football Australien est composée de 18 joueurs sur le terrain et de 4 remplaçants. Sur le terrain, les joueurs se répartissent en 2 lignes de 3 dans chaque demi-cercle des 50 m, 4 joueurs dans le carré central, et les 2 derniers de chaque côté du carré central. Bien sûr pendant les phases de jeux les joueurs sont amenés à se déplacer sur le terrain et à sortir des zones citées ci-dessus. Cette position traditionnelle ne fait pas l'objet de règles.
Le football australien se joue sur un terrain de cricket, il s'agit d'un ovale de 135 à 185 mètres de longueur sur 110 à 155 de largeur. En comparaison un terrain de rugby mesure environ 100 m de long sur 65 m de large. Le terrain est recouvert d'herbe, bien que dans les régions centrales de l'Australie le terrain est généralement en terre à cause du climat désertique. Plusieurs lignes sont tracées sur le terrain:
Une ligne de touche (ovale) qui délimite la surface du terrain
Un carré central de 45 m de côté.
Un rond central de 3 m de rayon, qui définit la zone de mise en jeux du ballon.
Deux demi-cercles de 50 m de rayon indiquant la zone où l'on se trouve à 50 m ou moins des buts.
Un rectangle de 10 m de long et dont la largeur est égale à l'espacement entre les poteaux de goal, devant ces derniers.
Le Melbourne Cricket Ground (MCG), peut accueillir jusqu'à 100.000 spectateurs est le plus grand stade de football australien.
Au football australien, les buts sont constitués de quatre poteaux verticaux, qui sont situés sur la ligne de touche de part et d'autre du terrain dans la longueur. Il y a deux poteaux de goal au centre et deux poteaux de behind sur les côtés. Les poteaux de goal doivent mesurer au minimum 6 m et être espacés de 6,5 m. Les poteaux de behind, qui mesurent au moins 3 m, se trouvent de chaque côté des poteaux de goals, l'espacement étant d'environ 6 m. Dans la réalité la hauteur des poteaux est généralement multipliée par deux.
Pour marquer, il faut que le ballon passe entre les poteaux, de goals ou de behind, les points n'étant validés que si le ballon a été frappé au pied. Si le ballon passe entre les deux poteaux de goal, c'est un goal, ce qui rapporte six points à l'équipe. Si le ballon passe entre un poteau de behind et un poteau de goal, s'il touche un des poteaux de goals avant de passer entre les deux poteaux de goals, ou s'il est touché par un joueur avant de franchir la ligne de touche, cela rapporte un point. Ce qui fait dire aux détracteurs du foot australien qu'il s'agit du seul sport où l'on marque un point quand on rate le but... Le ballon de football australien est ovale mais il est un peu plus petit qu'un ballon de rugby et beaucoup plus allongé. Fait en cuir, il mesure environ 55 cm de long et 73 cm de circonférence. Il est rouge lorsque le match est joué en plein jour et jaune ou blanc si le match se déroule la nuit. Pour les passes, la balle doit toujours être frappée, que ce soit avec la main ou avec le pied, autrement il y a faute et le ballon est rendu à l'adversaire.
Au niveau des contacts, dans les règles officielles tous les coups sont permis tant que le joueur garde les yeux sur le ballon et que son intention n'est pas de blesser son adversaire, seule la manchette est strictement interdite. Les plaquages sont permis, mais seulement entre les épaules et les hanches. Aussi, les joueurs n'hésitent pas à se servir de leur coéquipier ou adversaire comme tremplin pour s'élever au-dessus de la mêlée et s'emparer du ballon. Le football australien est assez rude en fait, les joueurs n'ont droit à aucune protection à part le protège-dents ... Un vrai sport d'homme quoi !!
Arbitre qui fait une remise en jeu
Enfin pour finir ce rapide tour de ce sport, il faut mentionner les arbitres. Au nombre de 7 : trois arbitres de champs, deux arbitres de buts, deux arbitres de touches, et un remplaçant. Les arbitres de champ mettent le ballon en jeu au début de chaque quart-temps et après chaque goal en le faisant rebondir dans le rond central, c'est le bounce. Un joueur de chaque équipe s'affrontent alors dans un duel aérien similaire à l'entre-deux du basket. Ce sont également les arbitres de champs qui accordent les points, sur suggestion de l'arbitre de but. Les arbitres de touches signalent toute sortie du ballon. Le ballon est considéré en touche s'il est sorti complètement du terrain. Si le joueur qui possède le ballon met un pied, ou plus, hors de la zone de jeu la balle n'est pas considérée comme en touche, un peu comme au football européen. Enfin, et c'est peut-être le plus surprenant, ce sont les arbitres de touches qui se charge de remettre le ballon en jeu en le lançant dans l'aire de jeu en tournant le dos à celle-ci !!
Voilà le tour rapide autour du football australien. Je mets également quelques vidéos (des goals, des hits et des highlights) pour que vous puissiez vous faire une petite idée !!
Le poker, un jeu mondialement connu qui existe depuis deux ou trois siècles... Je ne vais pas vous faire ici l'historique du poker. Je ne vais pas non plus vous parler de l'historique de sa variante la plus jouée qui a été boostée par le film Casino Royale. Pourtant le Texas Hold'em peut offrir des surprises de taille ! Ce n'est pas Justin Phillips qui me contredira... Regardez plutôt cette vidéo tirée des World Series Of Poker 2008. Ça se passe lors du premier jour de cet événement, et on assiste là à une main que probablement peu de personne vivront un jour dans leur vie. Enjoy !
Et voilà, ils sont de retour ! Je parle bien évidemment des albums d'autocollants Panini. La firme italienne va essayer de surfer sur la vague féminine cette fois-ci. En effet, à l'occasion de la Coupe du monde féminine de football, qui se déroulera du 26 juin au 17 juillet, la firme a décidé d'éditer un album de 40 pages avec les 16 équipes de femmes. Malheureusement pour les collectionneurs le livre ne sera édité qu'en Allemagne, pays organisateur de la compétition. L'entreprise des petites images espèrent surfer sur la vague de popularité qui entoure l'équipe nationale féminine allemande qui a gagné les deux dernières coupes du monde (en 2003 et 2007). Après la Barbie-Mannschaft, voici l'album Panini, le football féminin commence à faire son petit nid dans le monde du sport business.
Panini avait vendu 160 millions de vignettes lors de la coupe du monde 2006, et 90 millions lors de celle en Afrique du Sud. Avec de tels chiffres, on comprend maintenant pourquoi Panini est prêt à parier sur le football féminin.
En attendant cet été, le top 5 des buts de la coupe du monde 2007 en Chine :
"The force" et "Sully", deux super héros des temps modernes. L'équipe de hockey sur glace des Canucks de Vancouver possède certainement deux des plus atypiques supporters au monde. Il s'agit de deux hommes, qui se déguisent en vert intégralement.
Sully à gauche et The Force à droite, des supporters pas comme les autres
Depuis quelques temps, ces deux énergumènes passent leur match à tenter de déconcentrer les joueur adverse qui sont en "prison". Cela peut paraître drôle a priori, mais cela énerve aussi les joueurs des équipes adverses qui se font chambrer par ces deux hommes verts. Déjà adorés par le public de Vancouver, ils sont aussi très bien acceptés par les joueurs des Canucks. Certains les présentent même comme une "arme secrète". Ce qui est sur c'est qu'ils ne laissent pas indifférents. Personnellement je suis plutôt fan !