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mercredi 29 juin 2011

Sous l'eau aussi on transpire

Après une grosse semaine d'inactivité, je suis de retour, pour le meilleur mais aussi pour de l'insolite !! Et je reprends directement avec un sport : tout le monde connait le hockey sur gazon et le hockey sur glace, mais connait-on assez le hockey subaquatique ? Deux équipes de six joueurs, un palet en plomb, et un jeu au fond de l'eau en apnée. Dû à ces spécificités, ce sport est vraiment dur et couteux à retransmettre. Cependant, les adeptes aiment ce sport car il permet d'évoluer en 3 dimensions ! Voici un petit reportage réalisé par des Canadiens, à propos de ce sport.


France 3 a aussi consacré un reportage à ce sport.

Dans un autre style, il y a le hockey subaquatique de l'extrême ... je vous laisse juger de la folie de ces plongeurs ! (merci à S.J. pour le partage)



Mais il n'y a pas que le hockey qui peut se pratiquer sous l'eau, on trouve également des tireurs : 


Dans un autre style, cette vidéo de l'INA nous montre ce que l'on peut vraiment faire sous l'eau. 

vendredi 17 juin 2011

Le Kabaddi

Non ce n'est pas le lointain cousin de Jaccadi... C'est un sport, asiatique, ma foi injustement méconnu et pourtant très surprenant dans ses règles de jeu.  C'est est un sport d’équipe, originaire d'Inde, et qui s'est popularisé dans toute l’Asie du Sud ainsi qu'au Japon et en Iran. Il est particulièrement répandu au Pakistan, au Bangladesh et dans plusieures partie de l'Inde. Son nom vient d’un mot hindî signifiant « retenir son souffle ». Et c'est là une des règles les plus ahurissantes. Pendant une attaque, le joueur qui rentre dans le camp adverse doit retenir sa respiration jusque quand il revient dans sa partie de terrain. Deux équipes de sept joueurs occupent les moitiés d'un terrain de jeu d'environ 12,5 × 10 mètres. Chaque équipe a cinq joueurs supplémentaires en réserve. Le match est organisé en deux temps de vingt minutes chacun (quinze minutes pour les femmes), avec une pause de 5 minutes entre les deux pour que les équipes changent de côté.

Les équipes envoient à tour de rôle un « raider » du côte de l’équipe opposante, où le but est de tacler et lutter contre des membres de cette équipe avant de courir de son côté. Les membres battus par le raider sortent du terrain. La défense doit former une file en se tenant de la main ; si cette chaîne est « cassée » un membre de l’équipe doit sortir du terrain. Le but des défenseurs est d’empêcher le raider de retourner de son côté avant qu’il n’arrête de retenir son souffle. S’il inspire avant de retourner du côté de son équipe, il doit quitter le terrain. Un joueur doit également quitter le terrain s’il dépasse les lignes extérieures du terrain, sauf pendant une lutte avec un raiderL’équipe opposée gagne un point pour chaque adversaire ayant quitté le terrain. Une équipe gagne deux points (« lona »), quand toute l’équipe adverse est battue. L’équipe avec le plus de points à la fin du match le remporte. Les matchs sont organisés selon l’âge et le poids des joueurs.
Un sport atypique, donc, sans ballon, sans but, sans ligne d'arrivée. Juste deux équipes séparées par une ligne médiane et de l'apnée ! 


lundi 13 juin 2011

Button au terme d'une course de folie

4h04, 39 secondes et 537 millièmes ! C'est le temps qu'il a fallu à Jenson Button pour franchir la ligne d'arrivée du Grand Prix du Canada ! Après une des courses les plus folles de cette saison, le Britannique s'est imposé, et pourtant, rien ne le destinait à gagner jusqu'à une quinzaine de tours de la fin. 

Le Grand Prix du Canada a tenu toutes ses promesses. Il est en effet réputé car il s'y passe quasi toujours quelque chose. Sur les 13 derniers Grand Prix, celle-ci était sortie à 9 reprises. Autant dire qu'on espérait bien voir un peu de spectacle. Et c'est derrière la Safety Car que les pilotes se sont élancés, en raison de la piste détrempée. 
Après 25 tours et les premières péripéties (accrochage entre Hamilton et Webber, et entre Button et Hamilton, qui abandonnera suite à ça), la course est arrêtée à cause de la trop forte pluie. L'interruption dure 2h05. Autant dire qu'au moment de repartir, les pilotes vont réellement commencer une deuxième course. Les drapeaux jaunes ne s'arrêteront pratiquement jamais tout au long de la course. Fernando Alonso sort de la piste après un contact douteux avec Jenson Button. 

Changement de la piste

Au fur et à mesure que la course avance, la piste s'assèche. Les pilotes commencent alors le ballet dans les stands pour chausser des pneus "slick" pour la piste sèche. Felipe Massa, après avoir changé ses pneus, veut dépasser une Hispania, il sort de la trajectoire, et roule sur la partie mouillée de la piste. L'erreur lui est fatale, il sort. Mais pendant ce temps, c'est Michael Schumacher qui se rappelle aux bons souvenirs de tout le monde, voulant rappeler qu'il a quand même gagné 7 fois le GP du Canada, en étant deuxième, derrière l'inatteignable Vettel. L'ancien champion allemand fait le spectacle et montre qu'il n'a pas perdu sa conduite dans des conditions difficiles. Mark Webber le talonne. Jenson Button 4e, lui, revient comme un boulet de canon sur les deux hommes. Schumi doit encore résister 9 tous. A 7 tours de l'arrivée le DRS est re-autorisé. Webber l'enclenche pour passer Michael Schumacher, mais commet une petite faute. Button en profite, il passe l'Australien et dans le sillage double l'Allemand. 

Un dernier tour décisif

Button est désormais deuxième, alors qu'au cours du GP il a pointé à la 21e place. Déchainé, il fond sur Sebastian Vettel, en signant des chronos dignes de tours de qualification. Webber, lui, passe Schumacher à trois tours du terme. Dans le dernier tour alors qu'il a encore une petite avance, Vettel part à la faute. L'Allemand, qui écrase le championnat du monde, est bien un homme. Il craque sous la pression du Britannique qui n'en demandait pas tant à moins de 30 secondes de la ligne d'arrivée ! Button remporte donc un des GP les plus long de l'histoire, un grand prix de folie !

Une victoire pas encore acquise

Restons cependant purdents, beaucoup d'incidents ont parsemé la course, et pas mal de ceux-ci seront analysés après la course. Button qui est impliqué dans la sortie d'Hamilton et d'Alonso, pourrait donc être rétrogradé a posteriori. Si cela n'enlève rien à sa performance, cela pourrait lui couter cher au classement général des pilotes ...


dimanche 12 juin 2011

Bethany Hamilton et le surf à un bras

Non je ne vous parlerai pas d'un nouveau sport nautique complètement "in" mais bien d'une jeune femme de 21 ans (née le 8 février 1990) qui force le respect : Bethany Hamilton. Alors qui est Bethany Hamilton? Vous vous en doutez, c'est une surfeuse, née au paradis des vagues : Hawaii. 
C'est à cinq ans que Bethany commence le surf. Elle gagne en 1999 Haleiwa Menehune Championships. En février 2000, elle gagne en filles moins de 11 ans, filles moins de 15 ans et est seconde en filles moins de 12 ans au Volcom Puffer Fish contest. Grand espoir amateur du surf féminin, elle décroche un sponsor, Rip Curl, qui l'aide à devenir surfeuse professionnel. A 13 ans, c'est le drame. Alors qu'elle est en train de s'entrainer, elle se fait attaquer par un requin qui lui arrache le bras gauche. Tout le monde se dit alors que la carrière de la jeune fille est terminée.  Mais non, elle s'accroche à son rêve de devenir championne du monde et décide de continuer sa carrière. Et seulement un mois après son accident, elle remonte sur un surf, avec un seul bras ! 
Elle recevra d'ailleurs, en 2004, l'Award du meilleur Come Back. En 2005, soit deux ans après son accident, elle participe au circuit du National Scholastic Surfing Association (NSSA), où elle termine 4e de l'open pour femme et devient championne du Explorer Women Contest. En 2009, elle devient vice-championne du monde junior. Depuis son arrivée chez les pros, elle n'a encore remporté aucune épreuve du championnat du monde, mais elle ne perd pas espoir. L'ensemble de ses concurrentes admire son courage et sa persévérance. On l'imagine bien, ce ne doit pas être facile de nager sur sa planche avec seulement un bras. Largement médiatisée dans le monde anglo-saxon, Bethany Hamilton est devenue un symbole pour les personnes handicapées aspirant à mener une vie ordinaire. 

Ce destin hors du commun a bien évidemment intéressé les producteurs d'Hollywood et un film (Soul Surfer) sortira cette année retraçant l'histoire de la native de Kauai


vendredi 10 juin 2011

Un but dans l'indifférence générale

Aujourd'hui, je vous propose un but lors d'un match de D1 paraguayenne opposant le club de Cerro Porteño et celui de Nacional. Francisco Javier Garcia, joueur du premier, marque un but des 30 mètres. Splendide me direz-vous. Oui, sauf qu'aucun de ses coéquipiers ne le félicite. Pire certains l'insultent même. C'est ça la dure loi du professionalisme. Savoir faire face à l'adversité en toute circonstance, et pouvoir néanmoins continuer à faire des gestes techniques "de toute beauté". Plus d'info.


Merci à S. J. pour le partage

jeudi 9 juin 2011

Six rebonds pour un match à rejouer !


Hé bien la décision est tombée, et le match devra etre rejoué. Le gardien de Dro avait raison d'exulter après ce penalty injustement accordé. Le recours de l'équipe de Dro a abouti, le match devra donc etre rejoué !

mercredi 8 juin 2011

Six rebonds pour une qualification

Termeno et Dro se disputaient en cette fin de saison la montée en division 6. Leur finale s'est terminée aux tirs au but et lorsque le dernier tireur de Termeno trouvait la barre transversale, le gardien de Dro exultait. Pas de chance pour le portier, le ballon rebondissait six fois dans le petit rectangle avant de rentrer tranquillement dans le but, pour quelques centimètres. Le tireur retrouva alors un infime espoir et demanda à l'arbitre ce qu'il en était. L'homme en noir valida le penalty !

Stupeur du côté de Dro et de son dernier tireur qui manquait sa tentative. Termeno est ainsi promu mais son adversaire du jour compte bien s'appuyer sur l'article 14 du règlement du foot pour demander que la joute soit rejouée. Celui-ci stipule qu'un penalty est valide si, après avoir frappé un poteau, le ballon :

- frappe un autre poteau et rentre.
- frappe le gardien et rentre.
- rebondit sur la ligne et rentre.

Il n'est précisé nulle part que le cuir peut rebondir jusqu'à six fois avant de pénétrer dans le but pour que l'essai soit validé. L'affaire se retrouve donc entre les mains de la justice sportive, qui va devoir trancher.
 

dimanche 5 juin 2011

Rafa, le roi de Paris

Quel spectacle entre le premier mondial et le meilleur joueur de l'histoire. On est bien loin de la finale de 2008 où Nadal avait atomisé Roger Federer en 1h48, sur un très sec 6-1, 6-3, 6-0. Cette fois-ci le match était beaucoup plus disputé, mais le vainqueur est le même.

En 24 rencontres, Roger Federer n'a battu Rafael Nadal que 9 fois, et jamais à Roland Garros. Le défi était donc de taille pour le Suisse. Beaucoup disent d'ailleurs que le meilleur joueur de l'histoire n'a pas une chance face au numéro un mondial. Pourtant au vu de la quinzaine, il n'y a aucune raison. Roger Federer a joué, il est vrai avec moins de pression que d'habitude, un tournoi parfait avec la demi finale contre Djokovic comme apothéose. En revanche, Nadal, lui, n'a pas convaincu, avec un début de tournoi plutôt maussade, rattrapé, il est vrai, par sa victoire sur Murray.
Durant le premier set, c'est Roger Federer prend les choses en main. Le Suisse est en confiance et ça se voit. En face Rafael Nadal fait peine à voir et l'on se dit qu'il retombe dans ses travers de début de quinzaine. Federer, lui, ne se pose pas de question et joue juste. Les jeux défilent et lorsque Roger Federer mène 5-2, il obtient une balle de set. 

Le tournant du set

Sur cette balle, Roger Federer tente une amortie, mais celle-ci sort de peu. Le Suisse perd alors son jeu et sa confiance. Nadal ne se fait pas prier et en profite pour regagner un peu de confiance. On ne reconnait plus le Federer des sept premiers jeux. La suite du set, c'est surtout une volée de Federer, qui reste dans la bande du filet. Nadal qui est reboosté par les faiblesses de son adversaire regrapille les breaks concédés, et le Majorquin remporte le set 7-5 en 62 minutes.

Toute la détermination sur le visage des deux joueurs
Le deuxième set est entamé sur le même rythme que la fin du premier. Rafael Nadal est sûr de ses frappes et sa défense est impressionnante. En arrivant à 4 -2 en faveur de l'Espagnol, on pense que celui-ci part pour un solo vers la Coupe des Mousquetaires. Mais Roger revient à 5 - 4, 40 partout, service Nadal. C'est là que la pluie fait son apparition. Les deux joueurs sortent, seulement une dizaine de minutes. De retour sur le court Philippe Chatrier, Federer remporte le service de Nadal, et les deux hommes vont au tie break. Avant le match, les deux hommes ont chacun remporté 8 tie break dans les confrontations directes. Mais c'est Nadal qui remporte celui-ci 7 - 3. Le deuxième set est bouclé en 72 minutes.

Avantage psychologique ?

A l'entame du troisième set, Nadal part avec les statistiques de son côté. Personne ne l'a jamais battu lorsqu'il menait 2 sets à rien. Dans ce set, Federer tente. Il réussit plusieurs amorties. En effet, le Majorquin évolue en permanence deux à trois mètres derrière la ligne de fond de court. Mais rien n'y fait, Nadal prend le service du Suisse avec un jeu blanc pour mener 4 - 2 dans ce troisième set. Federer ne se laisse pas démonter et prend à son tour le service de Nadal, là aussi avec un jeu blanc : 5 -3. Le Suisse joue un grand tennis, et revient à 5 jeux partout avant de prendre le service de Rafa. 6 - 5 service à suivre. Il mène son jeu de service à la baguette et remporte le troisième set en 50 minutes.

Federer est sur une bonne lancée et regagne un peu de son jeu. Pourtant, là encore l'avantage des statistiques parle pour l'Espagnol. Ce dernier a gagné trois des quatre affrontements à Roland Garros par 3 sets à 1. 

Le tournant du match

A l'entame du quatrième set, Rafael Nadal remporte son premier jeu de service, après avoir effacé trois balles de break pour Roger Federer. Ces trois balles de break manquées sont peut-être le tournant du match. Federer qui revenait bien après le troisième set, reperd un peu de confiance en lui. Deux jeux plus tard, Nadal laisse apprécier son jeu de défense et s'offre trois balles de break sur le service de Federer : 3 jeux à 1 pour Rafael Nadael. L'Espagnol prend encore le service de Federer. 5 - 1 service à suivre, avec des nouvelles balles. Il s'offre trois balles de match, mais n'en a besoin que d'une seule pour gagner son sixième Roland Garros. Le dernier set aura duré 36 minutes. Nadal gagne 7-5, 7-6, 5-7, 6-1 en 3h40.

Avec six victoires, il rejoint Björn Borg au record de victoire sur la terre battue parisienne. C'est également sa dixième victoire en Grand Chelem avec 6 Roland Garros, 2 Wimbledon, 1 US Open et 1 Australian Open. Roger Federer pourra s'en vouloir, déjà durant le premier set qu'il perd alors qu'il a une balle de set à 5-2, mais aussi dans l'entame du quatrième set avec ses trois balles de break manquées. Il a réellement laissé passer sa chance et reste bloqué à 16 titres de Grand Chelem à son compteur. Le Majorquin, lui, donne rendez-vous à l'année prochaine pour peut-être rentrer définitivement dans l'histoire en effaçant Borg des tablettes.


Roland Garros est un tournoi de tennis où 128 joueurs participent, mais à la fin c'est Rafael Nadal qui gagne.

La malédiction des coupes

Mais que se passe-t-il cette année ? Plusieurs vainqueurs de coupes qui les laisse tomber ou qui tombent dessus. A croire que 2011 était fait pour que les trophées se cassent la figure. On serait presque content que la Coupe du Monde ne soit pas organisé cette année, on aurait eu peur que le trophée FIFA soit endommagé. Petit retour sur les différents incidents. 

Le premier à s'être démarqué est Sergio Ramos avec la Copa del Rey, le 21 avril. 


Le 16 mai c'était au tour de Maarten Steckelenburg, de l'Ajax Amsterdam de laisser tomber le trophée de champion des Pays-Bas.


Le même jour, Pasi Nurminen, entraineur adjoint de l'équipe de hockey finlandaise, a visiblement trop fêté le titre de ses joueurs au Championnats du monde. A la descente de l'avion, il rate la dernière marche et fonce la tête la première dans le trophée.


Le 20 mai, c'est au tour de Scott Wotton, le capitaine de l'équipe réserve de Manchester United, de connaitre une mésaventure avec un trophée.


La première mésaventure de Ramos a donné des idées à certains : lors de la parade dans les rues de Manchester pour fêter le titre de Manchester United, Patrice Evra a "rendu hommage" à Sergio ramos, sauf que celui-ci n'a pas lâché la coupe.  


Le mix (3)

Troisième mix, dans celui-ci, les dangers du baseball, un record du monde, la magie d'un filet et un supporter peu banal. Enjoy !

Le lanceur des Florida Gators, Brian Johnson, a eu chaud. Lors de la rencontre face aux Georgia Bulldogs, l'Américain a reçu une balle dans la tête et s'est écroulé. Plus de peur que de mal pour le joueur qui ne souffre "que" d'une commotion cérébrale.

 
Le public n'est pas en reste. Rattraper une balle est un exploit et un honneur pour tout spectateur de baseball. Et il y a des priorités dans la vie. Ce fan a préféré lâché son enfant pour récupérer une balle. Le pire, c'est qu'il n'arrive pas à attraper la balle !

 

La team Hot Wheels fait parler d'elle. Le cascadeur, Tanner Foust, a été chargé de battre le record du monde du saut automobile le plus long, pour célébrer les 100 ans des 500 Miles d'Indianapolis. Chose faite après avoir parcouru 101,2 mètres sans toucher le sol. Il bat le précédent record de près de 10 mètres. 

 

Kim Clijsters s'est inclinée contre Arantxa Rus à roland Garros. Un match qui ne rentrera pas dans l'histoire du tennis, c'est certain. Par contre, durant le troisième set, Clijsters réussit un coup assez incroyable. La balle touche la bande du filet avant de rebondir sur le poteau pour revenir dans le terrain. Magie !

 
Enfin, écarté de la finale de la Champion's League par Barcelone, José Mourinho est devenu le plus grand supporter de Manchester United le temps d'un match. Lors de la finale à Wembley, l'entraineur portugais n'a pas caché qui il soutenait. N'empêche, voir Mourinho avec une écharpe des Red Devils, ça fait bizarre !

 


samedi 4 juin 2011

L'Euro 2012 s'éloigne pour les Diables Rouges

24 heures déjà que le match est fini, 24h que la petite déception fait son chemin.  Mais quelle soirée pourtant ! Hier, en effet, les Diables Rouges recevaient la Turquie, dans un match très important en vue de la qualification pour l'Euro 2012 en Pologne et en Ukraine. Journée énorme en perspective donc. Le rassemblement sur la Grand Place des supporters belges donnait le ton de la suite de la journée et de la soirée. C'est ensuite dans une avenue Houba de Strooper que les gens ont donné de la voix, près de deux heures avant le match !

Ensuite direction le stade, et c'est vraiment là que ça a fait chaud au cœur! Plus de 40.000 Belges à l'unisson derrière les joueurs. Une réelle ambiance de folie que je n'avais jamais vu pour un match de l'équipe nationale. Le premier but d'Ongunjimi, nous met sur orbite, ça lance le match, et le délire est collectif dans les tribunes ! Ensuite Vertonghen nous fait espérer deux fois en passant deux fois à un rien du cadre. Le match se rééquilibre un peu, mais c'est une nouvelle fois sur la faiblesse de l'équipe, la défense, qu'on prend un but qui fait mal. Cinq défenseurs qui sont spectateurs d'un but de jeu vidéo. Je me demande encore pourquoi Daniael Van Buyten n'était pas sur le terrain... Mais dans les tribunes le public ne se démonte pas et continue à donner de la voix. Et puis cette deuxième mi-temps... Dries Mertens qui rentre à la place d'Hazard, bizarre choix de Leekens, alors que sur le flan gauche Chadli est complètement épuisé. Pourquoi ne pas laisser Mertens et Hazard en duo, ça aurait pu être explosif. Et puis cette montée inutile de vossen à la 87e, il aurait fallu le faire monter vingt minutes plus tôt. Enfin passons. 

Mertens donc, qui fait une entrée fracassante et qui provoque le penalty. A ce moment-là, à nouveau la folie dans les tribunes. Et puis le moment du choix : Simons qui ne veut pas prendre ses responsabilités, à cause d'une "contracture" à la cuisse, et laisse donc Axel Witsel tirer. Witsel qui soit dit en passant fait un très très bon match. Au four et au moulin toute la partie, il a du le sentir dans les jambes ce matin. Mais ce penalty. Loin de moi l'idée de donner une leçon ou quoi que ce soit, mais à ce moment-là du match, il ne faut pas tirer avec l'intérieur du pied et la placer, il faut la jouer à la Léo Van Der Elst en 1986 : un pointu et le plus fort possible. Cela dit je ne suis pas à la place de Witsel, et finalement j'en suis bien content, je n'aurais pas voulu avoir cette pression-là sur les épaules. 

Ensuite dans le dernier quart d'heure les Belges se sont fait peur, nous ont fait peur... A presque croire qu'on allait en encaisser un deuxième. Sur l'ensemble du match, les Belges sont mal payés avec ce nul. Plus grave est le fait que l'équipe nationale n'a désormais plus son destin entre ses mains. On doit en effet compter sur le fait que la Turquie face un mauvais résultat en Autriche, mais surtout espérer que l'Allemagne aille s'imposer à Istanbul. De notre côté, nous devrons aller battre les triples champions du monde à Düsseldorf. Le pari semble pourtant bien difficile à atteindre, et nous ne pouvons en vouloir qu'à nous même. On regrettera encore longtemps ce 4 - 4 face à l'Autriche, et le 3 - 2 dans le match aller face à la Turquie. Des points bêtement perdus mais qui risquent de couter la place de barragiste.

Malgré le résultat final qui n'est pas satisfaisant, l'union d'un public, d'un pays, et ce sans considérations linguistique, derrière l'équipe est magnifique. Je n'avais pas vu ça depuis vraiment longtemps, et ça, ça fait plaisir !

jeudi 2 juin 2011

Mexico '86

Demain la Belgique joue un match très important contre la Turquie en vue de la qualification pour l'Euro 2012 en Pologne et en Ukraine. L'effervescence que provoque le match et la motivation qui grandit chez les supporters rappelle (toute proportion gardée bien évidemment), avec nostalgie, l'entrain qu'avaient les Belges en 1986 à soutenir l'équipe nationale belge. La RTBF est revenue sur l'épopée des Diables Rouges en 1986. Quelques anecdotes, mais surtout un reportage qui personnellement, n'étant pas encore né en '86, m'a pris aux tripes et m'a juste donné envie de connaitre la même chose. Voici donc la première partie de l'émission.



Et avec tout ça, je vous met également l'hymne de l'époque, chantée par le Grand Jojo national. E viva Mexico ! Enlevez les sombreros !  Les ptits Belges, les ptits Belges vont à Mexico !


mercredi 1 juin 2011

Le ball boy trop rapide

Hier se finissait le match entre Andy Murray et Viktor Troicky. Le match a été remporté par l'écossais. Mais pendant le 5e set, un des ramasseur de balle s'est laissé emporté et a déboulé sur le terrain au milieu d'un point !


Chang à la cuillère

Cela fait maintenant une dizaine de jours qu'un des plus grands événements du tennis mondial a lieu. Un des quatre tournois du Grand Chelem, le tournoi de Roland Garros. Et il faut évidemment que ça tombe à chaque fois durant la session d'examens. Vous me direz que c'est comme ça, mais la tentation est bien trop forte parfois. Enfin bref, je vais laisser mes considérations personnelles sur la dure vie (sisi) des étudiants et vous parler d'un phénomène. Un joueur de tennis qui a marqué l'histoire à sa manière. Il n'a gagné qu'un seul tournoi du Grand Chelem, mais avec quel culot !

Je parle de Michael Te-Pei Chang, dit Michael Chang, né le 22 février 1972 dans le New Jersey. Chang sera professionnel sur le circuit ATP de 1988 à 2003. Il a gagné lors de sa carrière trente-quatre titres dont Roland Garros en 1989 et sept Masters 1000 (Juste en dessous des Grand Chelem dans la hiérarchie des Prize Money). Il a été n°2 mondial en 1996. Ce sera son meilleur classement. Reprenons l'histoire chronologiquement : en 1987, il devient le plus jeune joueur à gagner un match lors de Roland Garros. Le 19 octobre 1987 il devient le plus jeune joueur à entrer dans le top 200 à 15 ans 7 mois et 26 jours. Le 6 juin 1988 il devient le plus jeune joueur à entrer dans le top 100 : 16 ans 3 mois et 13 jours. Et le 7 août 1989 il devient le plus jeune joueur à entrer dans le top 5 :
1989, Chang remporte Roland Garros à 17 ans et 3 mois
17 ans 5 mois et 14 jours.Mais son plus grand exploit qui est toujours sur les tablettes est qu'il est le plus jeune joueur à avoir remporté un titre en Grand Chelem à 17 ans et 3 mois. C'est sur le parcours de ce Roland Garros 1989 que je vais revenir.
A l'époque, le jeune joueur est déjà 15ème tête de série. Après l'épreuve des premiers tours, Chang rencontre Ivan Lendl en huitième de finale. Lendl est alors n°1 mondial. Ce dernier remporte les deux premiers sets. Mais le jeune américain ne s'avoue pas vaincu et remporte les deux suivants. Le cinquième set débute. L'américain est à bout de force, tiraillé par les crampes et exténué à cause de la longueur du match. Dans le 5e set, il mène 4 jeux à 3, et il sert. A 15/30, il décide de faire un service à la cuillère... Ce service surprend tout le monde, le public, les commentateurs, mais surtout et principalement Ivan Lend, qui n'est vraiment pas content. 


Après ce coup de folie, Chang remporte le jeu. Sur le service de Lendl il force le 15/40 et se procure donc deux balles de match. Lendl rate son premier service. Sur le second service, Michael Chang se place à la limite du carré de service, ce qui énerve encore un peu plus le numéro un mondial. Ensuite :


Lendl, furieux, ne reviendra à Roland Garros qu'en 1992. Il aura toujours eu ce service de Chang en travers de la gorge. Il ne pouvait pourtant pas se plaindre : lui-même, durant les années 80, fit ce service, mais contre John McEnroe.


Michael Chang ira jusqu'en finale pour rencontrer Stefan Edberg. Le match en 5 sets est épique. Edberg perd sèchement la première manche 6-1 et se fait breaker par un Chang très précis dans ses retours de service et ses passings. Le Suédois change alors de tactique en montant sur des coups de débordement. Il enchaîne 7 jeux consécutifs et mène un temps 1-6, 6-3, 6-4, 4-3. C'est au 4e set qu'Edberg laisse passer sa chance. Le Suédois commence à fatiguer, ce que Chang dit avoir vu dès le premier jeu du 4e set. À 4-3 30-40, il n'est pourtant séparé du titre que par un point et un jeu de service. Mais son manque de patience dû à la fatigue permet à Chang de sauver 10 balles de break sur l'ensemble du set et de l'emporter 6-4. Malgré un break d'entrée au 5e set, un jeu ayant duré 17 minutes, Edberg s'effondre physiquement. Chang réussit à faire durer les jeux suivants et remporte la finale 6-1, 3-6, 4-6, 6-4, 6-2. Jamais Edberg ne retrouvera une telle occasion de remporter Roland Garros

Petit reportage où Michael Chang revient sur son Roland Garros 1989 :